Mois : janvier 2018

Entendre son corps… au-delà des maux

Accepter d’entendre quelques-uns des messages que notre corps peut nous envoyer, par la médiation de quelques symptômes, tels que mises en maux, dysfonctionnements ou troubles organiques, surtout en période de conflits intimes ou dans certaines phases de changements, me paraît non seulement nécessaire, mais surtout un beau cadeau à se faire.

En effet, notre corps qui est notre compagnon le plus fidèle, (gardons-nous de l’oublier) nous dit, avec ses langages à lui, tels que des “mises en maux”, des oublis, des actes manqués, des émotions soudaines, ce qui ne va pas, ce qui résiste, ou encore ce qui se combat en nous entre plusieurs désirs, différentes tentations ou choix de vie à faire.

Il tente, à sa façon d’attirer notre attention sur ce qui n’est pas en accord, en harmonie dans notre vie et en particulier pour tout ce qui touche à nos relations affectives significatives : parents, mari, femme, enfant, proches… Il veut, soit nous alerter et nous inviter à faire quelque chose en direction de ce qui nous blesse, nous humilie, nous fait peur, nous dérange vers tout ce qui n’est pas bon pour nous, en particulier quand nous le recevons de quelqu’un de trop proche, soit encore nous signaler un seuil de tolérance atteint, une limite franchie.

Nous avons chacun d’entre nous directement (en acceptant d’être à l’écoute des réactions atypiques, inhabituelles de notre corps) soit indirectement de nombreux témoignages et exemples. Il convient bien sûr de les nuancer, de ne pas se laisser entraîner dans des interprétations simplistes ou des reliances tirées par les cheveux, pour tenter de faire la démonstration que « ce rhume qui ne me lâche pas depuis 3 mois, signifie vraiment je ne peux pas sentir la collègue de bureau que l’on m’a imposée ! », ou encore « que ce cancer qui vient de m’être révélé, indique bien que je n’ai pas accepté la mort de ma fille, tuée par un fou du volant qui n’a été condamné qu’à deux ans de prison avec sursis ! ». Au travers d’une somatisation, d’une mise en maux, nous savons que quelque chose d’essentiel tente de se dire.

Dans un premier temps, nous ne savons pas quoi. Il faudra chaque fois un véritable travail d’archéologie intime pour tenter d’entendre ce qui se crie ainsi. Quand il y a le silence des mots se réveille la violence des maux. Cela veut dire qu’il est temps d’être plus attentif, plus présent, d’écouter celui qui est notre meilleur compagnon, celui qui nous accompagnera jusqu’au bout de l’existence : notre corps.

« Durant des années, j’ai eu des infections vaginales à répétition, jusqu’à ce que je réalise que je n’aimais plus cet homme avec qui je vivais, avec lequel surtout, je répugnais à faire l’amour… Mais, avant d’arriver à cette prise de conscience, j’ai beaucoup erré, je me suis défendue, je lui trouvais beaucoup d’excuses, je me sentais anormale et coupable de ne plus avoir de sentiments pour l’homme que j’avais pourtant choisi d’épouser ! 

« J’ai fait des tendinites à répétition jusqu’au moment où j’ai découvert que j’avais au fond de moi, une trouille immense de la compétition et que derrière cela il y avait la peur de décevoir mon père. Chaque veille d’un concours était épouvantable pour moi, je devenais infernal avec mon entourage. Je mettais cela sur le compte de l’excitation, de la peur de ne pas réussir… »

« Je me suis cassé le bras alors que j’étais une hyperactive, toujours dans le faire, pour les autres. Et puis j’ai enfin entendu qu’il était important pour moi d’être un peu plus dans « l’être » en acceptant de me donner plus à… moi-même. J’ai eu beaucoup de mal, car j’avais l’impression d’être égoïste, je me culpabilisais à mort de simplement commencer à moins faire pour les autres et à me respecter dans mes besoins et mon rythme de vie… »

« J’ai une infection oculaire qui a guéri dans la journée, quand j’ai enfin pu accepter de « voir » ma sœur, telle qu’elle était et non comme je voulais la voir ! »

« J’avais chaque fois mal au foie, quand je devais aller, chez mes futurs beaux parents. Ils étaient catholiques et moi protestante. Je sentais bien à chaque visite, combien ils désireraient que je me convertisse à leur foi. Ils mettaient toujours cette question sur le tapis à propos du mariage, des enfants à venir, de l’équilibre dans un couple. Ils me parlaient même de l’Irlande et de la violence issue des conflits religieux… Je sais, je sais, m’écrit cette femme, que cela paraît un trop tiré par les cheveux, mais, figurez vous que lorsque j’ai rompu ma relation avec leur fils, je n’ai plus jamais eu mal au foie ! »

« J’ai eu un lumbago dès la première semaine de mon arrivée dans cette nouvelle ville, où le travail de mon mari nous avait entraînés, moi et mes enfants. Au début je l’attribuais au déménagement, aux cartons trop lourds… J’ai mis cinq ans et des tonnes d’anti-inflammatoires pour enfin comprendre que ce n’était pas mon choix de vie à moi, que j’avais quitté ma famille, mes amis, un travail que j’aimais, pour le suivre lui et que je vivais en état de frustration permanente… Qu’au fond je m’étais trahie, que je m’étais laissée définir par lui, alors que c’est la chose que je déteste le plus…

Ainsi, au delà des soins que nous pouvons apporter pour l’amélioration d’un symptôme, pour la réduction d’un dysfonctionnement de notre corps, nous pouvons aussi écouter ce sur quoi il tente de nous avertir, de nous réveiller, cela peut être une invitation à nous respecter plus dans nos propres choix de vie ou encore à mieux nous définir, à oser prendre le risque de faire de la peine à ceux que nous aimons, d’avoir le courage de ne pas lier notre besoin d’être aimé ou accepté à des renoncements ou des soumissions.

Il y a cependant un petit problème, cela ne marche pas aussi automatiquement que dans les quelques exemples cités plus haut. Cela n’est pas aussi simple. Nous sommes des êtres complexes, habités de nombreuses contradictions. Il peut arriver que le corps exprime et crache même parfois des automatismes, des répétitions, des réponses réflexes selon les sollicitations de notre inconscient ou de nos conditionnements antérieurs. Je pense, par exemple, faire par tel acte, quelque chose de bon pour moi et contrevenir ainsi à ce que mon père m’a inculqué et que j’ai enregistré comme étant « ce qui doit être fait, ce qui ne doit pas être fait ! », je me trouve alors dans un conflit intime, sans toujours le savoir. Conflit entre un plaisir et un interdit. Il m’appartiendra d’apprendre au cours d’un “travail sur soi”, au cours des ans, à décrypter tout cela… et, c’est passionnant.

Jacques Salomé   http://www.j-salome.com/

Nous pouvons tous sortir d’un passé douloureux !

Combien de fois restons-nous accrochés à un événement difficile et marquant de notre passé que nous revivons en boucle dans notre esprit, en souffrant encore rien qu’à y penser?

Malgré la gravité ou l’intensité de tout événement, nous continuons de nous faire souffrir des années plus tard en y restant accrochés.

Pour illustrer mon propos, j’aime bien cette histoire de moines :

« Un vieux moine et un jeune moine se promenaient dans la forêt, discutant de la vie. Lorsqu’ils arrivèrent à une rivière, ils virent une jeune femme qui voulait la traverser mais qui n’y arrivait pas. Alors le vieux moine la prit sur son dos et traversa la rivière en la portant, sous les yeux horrifiés du jeune moine. Rendus sur l’autre rive, la jeune femme remercia le vieux moine et continua sa route, tout comme nos deux moines qui reprirent le chemin du monastère. Le jeune moine fulminait mais ne disait pas un mot. Après des heures de marche, il parla enfin, incapable de se contenir plus longtemps : « Maître, comment avez-vous osé transporter une femme sur votre dos? Nous n’avons pas le droit de toucher au corps d’une femme, il nous est interdit de le faire et vous le savez bien! » Le vieux moine, après quelques secondes de silence, lui répliqua : « Tu es bien malheureux, mon fils. Moi j’ai déposé la jeune dame sur l’autre rive il y a déjà plusieurs heures; toi tu la portes encore! »

Lorsque nous restons coincés face à un événement du passé, aussi traumatisant soit-il, nous nous empêchons de vivre le présent, nous le teintons de notre peur, de notre colère, de notre rancœur, de notre souffrance… Nous nous empêchons de vivre notre vie et de poursuivre notre évolution parce que nous sommes encore dans le passé.

Il est temps alors d’aller chercher de l’aide pour amorcer le processus de guérison d’un tel événement et de reprendre les rênes de notre vie. Il est temps d’accepter de laisser aller cet ancrage négatif, ce traumatisme, pour nous donner la possibilité d’être heureux à partir de maintenant.

Tant que nous restons soudés à notre souffrance, il nous est difficile, voire impossible, de nous en libérer. Il faut faire le deuil de notre douleur pour pouvoir nous redonner le droit à la paix intérieure, au bonheur, à la libération. Il est possible que nous n’y arrivions pas seuls, mais l’aide existe.

Nous avons tous le droit au bonheur, mais si nous avons vécu des traumatismes, des événements douloureux, nous avons oublié comment faire, nous avons oublié que c’était encore possible.

Aimons-nous assez pour nous donner le droit et la possibilité de guérir de nos souffrances. Personne ne nous demande de continuer à avoir mal.

NOUS POUVONS TOUS NOUS SORTIR D’UN PASSÉ DOULOUREUX !

Nous libérer de ce boulet que nous traînons depuis des années pourrait bien être la plus grande preuve d’amour envers nous-mêmes que nous puissions nous donner.

Diane Gagnon   http://lasolutioestenvous.com/

4 erreurs du développement personnel

Que ferais-tu s’il s’avérait que ton développement personnel était comme conduire une voiture avec le frein à main tiré ? En commettant au moins une des principales erreurs de la réalisation personnelle, tu ne récoltes probablement pas tous les fruits du travail que tu as à portée de main. Je t’invite à les découvrir et apprendre à les éviter. 

Ces derniers mois, j’ai écrit quelques articles au sujet du développement des compétences qui sont la base d’une vie épanouie. Dans cet article je décris les 4 erreurs les plus courantes dans le domaine de développement personnel et de la réalisation de soi. J’y relate aussi les pistes nous permettant de nous en libérer.

Où ont disparus les fruits de ton travail sur toi?

J’observe les gens qui mettent beaucoup d’intérêt au développement personnel, y voient un grand potentiel et espèrent profiter des résultats. Ils veulent changer tant de choses ! Leurs espoirs et attentes sont énormes – finalement, des livres et coachs/formateurs en développement personnel nous promettent de résoudre tout problème à l’aide d’une baguette magique !

Malheureusement, la plupart de ces personnes n’ont pas obtenu de résultats ‘palpables’, durables, ni même satisfaisants. Il y a certainement des effets du travail (dans le cas contraire ils ne perdraient pas leur temps), mais le plus souvent :

  • ils ne sont pas durables,
  • ils sont à peine visibles,
  • ils ne sont pas adéquats par rapport au temps et au travail investis.

Pourquoi le développement personnel ne fonctionne pas sur tant de personnes?

Parce qu’on ne leur a que trop peu dit comment s’entrainer eux-mêmes, et à quoi devrait ressembler la pratique efficace- comment réaliser les exercices, à quoi penser, à quoi faire attention. Personne ne te dit comment travailler – une foi chez toi – sur la réalisation de soi. Je t’invite à réfléchir et répondre par toi-même : pourquoi la plupart des firmes (qui donnent des formations en développement personnel) et des cabinets de coaching ne veulent pas que tu sois autodidacte, indépendant et autonome ?

Le résultat de cette ignorance, ce sont les nombreuses erreurs qui d’emblée suppriment l’efficacité du développement personnel. Je vais donc explorer ici les 4 plus importantes erreurs qui t’empêchent de recueillir le fruit de tes activités en réalisation de soi.

Je suis convaincue que le premier pas – juste après avoir goûté au monde du développement personnel – devrait être l’apprentissage des bonnes habitudes de travail sur soi. Sans cela le développement personnel devient occasionnel, chaotique, simulé. Il donne beaucoup d’espoir, contribue au changement de la pensée, mais n’offre pas un changement réel et permanent.

Pour sortir de l’illusion de l’évolution intérieure et entrer sur le chemin de l’éveil, du réel travail, efficace et durable sur soi-même, nous devons prendre conscience des erreurs que nous commettons afin de trouver de bonnes solutions. Prêts ?

Voici les 4 erreurs de développement personnel :

1. L’absence de régularité

La plupart des gens se mettent à travailler sur eux quand ils ressentent une envie. De temps en temps. Une fois par semaine, une fois toutes les deux semaines, parfois plus, parfois moins.

Lorsqu’apparait une vague de motivation, tout à coup, ils veulent déplacer des montagnes. Cependant, s’entraîner dans la réalisation de soi ne doit pas se faire en fonction d’une envie ou de son absence, mais sur une habitude et une régularité. Ça doit être systématique.

En « session » unique, qui est séparée des autres tentatives par des longues périodes, nous ne sommes pas en mesure de faire beaucoup. Il manque des continuités, prises de conscience, engagement constant dans le processus de révision et de progrès du changement. Même si un jour tu t’assois et donnes tout de toi pendant deux ou trois heures, et si au cours des deux prochaines semaines tu ne fais rien de plus, ton mental reviendra rapidement aux vieilles habitudes et schémas de pensée. Il ne restera même pas une trace des effets d’actions ou ressentis.

Quand tu apprends une nouvelle compétence, lire un article ou consulter un livre ne suffit pas. Lorsque tu décides de devenir plus assertif, participer à la formation d’un jour sur la confiance en soi et puis le lendemain oublier tout le contenu, ne t’apportera pas beaucoup d’effets. En fin de compte, quand tu apprends à conduire, tu as besoin t’assoir au volant plusieurs fois. Apprendre une technique nécessite un travail régulier et systématique.

La force de l’auto-coaching consiste à un travail régulier. Tu n’as pas à le faire chaque jour en y investissant énormément de temps. Il te suffira même 15 minutes tous les deux ou trois jours. Tu le fais à ton rythme, dans le calme et sérénité.

Le développement personnel devient alors une partie intégrante de ta vie. Ton mental est constamment stimulé à sortir de sa zone de confortet à défier ses croyances limitantes et pensées routinières. Tu fais de petits pas, étape par étape, tu apprends à choisir en traçant ton propre sentier.

Après plusieurs mois de travail régulier, tu obtiens des résultats étonnamment visibles.

Je t’invite à considérer « l’hygiène mentale » et le développement personnel comme une part indissociable de tes gestes quotidiens, exactement comme pour se brosser les dents. Quand tu t’entraînes régulièrement, le changement se manifeste tout le temps, également entre tes « auto-sessions ». Le changement durable se compose des petites briques collées les unes aux autres, systématiquement, plutôt que des tours ponctuelles et irrégulières.

2. Manque d’entraînement

Il y a quelque temps j’ai fait un sondage, dont le but était de connaître les habitudes des gens liées au travail sur soi. A la question « Quelle est la fréquence de ta pratique des exercices que tu découvres dans les livres de développement personnel ? », sur une échelle de 0 (je ne fais aucun exercice) à 10 (je fais tous les exercices), beaucoup de gens répondaient ‘2’ ou ‘3’. Intéressant.

Le fait que seule la connaissance du domaine de développement personnel ne nous apporte aucun résultat concret est clairement démontré et devient une évidence. Nous le savons tous, et pourtant, très peu d’entre nous mettent en pratique leur apprentissage.

Il ne s’agit pas ici du fait « je n’ai pas envie ». « Je n’ai pas envie » n’est qu’une excuse.

En fin de compte, lire c’est facile. Inculquer un contenu d’une lecture dans la tête peut devenir même agréable, car il nous donne l’illusion de travailler sur soi. Nous satisfaisons par ce fait deux parties opposées de notre personnalité :

1. Celle qui veut changer quelque chose. La lecture des livres lui donne le sentiment que quelque chose se passe, que nous faisons un pas vers le changement. Nous n’avons donc aucun remord ni culpabilité envers nous-mêmes.

2. Celle qui ne veut rien changer. Avec la lecture des livres rien ne change et donc pourquoi ne pas en lire d’autres. Sans faire les exercices et sans mise en pratique il n’y a aucune chance de sortir de la zone de confort. C’est cette partie de nous qui tient à notre sentiment de sécurité.

Le risque de changement s’élève avec de l’entraînement et la pratique – ce que la 2ème partie de notre personnalité n’aime pas. C’est pour cela que le fait de faire des exercices est inconfortable. Difficile même. Quelque part dans les profondeurs de notre cœur nous avons peur de le faire. Peur de l’inconnu.

Nous pouvons en tirer une importante conclusion : la peur du changement (de l’inconnu) devrait être la première chose à travailler en réalisation personnelle. Si nous ne le faisons pas, nous travaillerons sur nous durant des années, juste pour « faire le développement personnel », sans aucun effet réel.

Si c’est ton cas, je t’invite à ouvrir tous les livres que tu as lu, les parcourir et t’arrêter uniquement sur les exercices. Fais un mois d’exercices, sans lecture. Et si tu trouves que c’est une perte de temps– arrête alors de te mentir et de te dire que tu veux changer quelque chose dans ta vie.

Dans mon travail de thérapeute et de coach, je conçois des outils qui exigent de la pratique particulièrement active et l’engagement mental de la part de la personne en face. J’ai décidé d’offrir l’essence du savoir, le 20 % qui fait la différence. Tout le reste, soit 80 %, ce sont les exercices pratiques. Les effets sont étonnants.

3. Le manque d’un processus harmonieux

Le travail sur soi de la plupart des gens est chaotique et désordonné – changer constamment de sujet, exécuter un exercice par ci, par là et oublier l’essentiel du changement efficace.

Quand nous apprenons une langue étrangère, nous partons du vocabulaire de base et des règles de grammaire simples. Ce n’est que plus tard que nous apprenons des mots plus avancés et les structures complexes de la langue.

Quand nous apprenons l’intelligence émotionnelle, au début nous apprenons à reconnaître et à nommer les émotions qui sont dominantes dans notre vie, puis à les ressentir davantage en conscience, et seulement après à les comprendre ou à les libérer.

Quand nous voulons planifier notre avenir, nous démarrons à partir de la compréhension de ce qui est important pour nous, ensuite nous apprenons à connaître notre personnalité afin de découvrir quelles caractéristiques du travail professionnel nous convient, et ce n’est qu’après que nous faisons nos choix, nous créons une vision, nous fixons des objectifs et établissons un plan d’action.

L’organisation adéquate des étapes du travail sur soi est très importante, ce que la plupart des gens n’ont pas conscience.

Sans un coach personnel, un livre ou une formation dans un domaine particulier, il n’est pas facile de spécifier comment nous devons procéder afin de changer nos habitudes ou enrichir nos compétences. L’Internet ne nous fournit pas de contenu sur comment s’y prendre.

Toutefois, je vais décrire quelques pistes qui sont assez générales et peuvent nous aider à aborder la réalisation personnelle de façon plus réfléchie :

1. Commencer par s’observer. Si nous travaillons sur l’assertivité (l’affirmation), observons nos comportements dans lesquels nous n’arrivons pas nous affirmer, prenons des notes. Prenons conscience du moment dans lequel le problème se manifeste, ce qui le stimule, quelles sont les pensées, les émotions qui l’accompagnent, etc. Par ce fait, nous recueillons les informations les plus importantes pour la suite.

2. Lire des livres ou des articles sur le sujet qui nous intéresse pour recueillir des moyens, conseils, des exercices à pratiquer. Par la suite, nous allons résumer dans un seul endroit (un cahier, par exemple), les réflexions que nous voulons retenir.

3. Après quelques jours, ou semaines, de cette observation et de collecte de matériel sur soi, nous allons faire un tri et placer les sujets par thème – s’il y en a plusieurs. Nous allons sélectionner les exercices ou textes qui semblent être les mieux adaptés suite aux observations sur nos pensées, comportements et émotions. Selon notre propre appréciation, nous allons séparer le travail sur le sujet en plusieurs étapes. Chaque étape doit être planifiée de sorte à ne pas être espacée de plus de 2-3 jours de la suivante.

Souviens-toi que le processus de changement est un processus qui prend du temps. Chaque étape est importante, et vouloir accélérer ce processus ne peut que réduire tes chances de résultat permanent. Prends ton temps. Mise plutôt sur la qualité du travail et tu commenceras  réellement évoluer et grandir intérieurement.

4. La pression et le manque de patience

En étudiant le monde du développement personnel nous nous réjouissons de la multitude de choses que nous pouvons changer dans notre vie. Les livres nous promettent un changement rapide et facile, les formations nous promettent des effets merveilleux. Toutes ces choses font que dans notre tête est née image extrêmement séduisante de ce à quoi peut ressembler notre vie. La vie qui se trouve juste …. derrière le coin.

Cependant, la vérité est qu’il n’y a pas de solution immédiate. Il n’y a pas de raccourcis. Toutes ces promesses nous font plus de mal que de bien. Quand nous maintenons dans la tête des attentes trop élevées, nous exerçons sur nous une pression qui nous paralyse.

Cette partie ambitieuse de nous, nous murmure qu’il y a tellement à faire, et si peu de temps. Elle veut nous obliger à travailler plus intensément.

Elle nous ordonne à lire de nouveaux livres, à participer à d’autres ateliers, évoluer, évoluer, évoluer… Plus rapidement, encore et encore. Et quand nous observons consciemment le rythme réel de notre avancement, nous nous effondrons, parce qu’après tout, notre vie aurait dû être tellement merveilleuse.

Quand nous travaillons sur des sujets importants à notre rythme, nous nous donnons tout le temps dont nous avons besoin pour chaque étape de l’évolution. Nous nous engageons dans toutes les phases à 100 % sans être détourné par la pensée « cela aurait dû déjà être derrière moi », « je veux encore changer tant de choses ».

L’absence de pression est la liberté de notre mental créatif. Le mental créatif est l’outil le plus important dans la recherche de solutions constructives pour nos problèmes, les obstacles mentaux et les objectifs.

Dans l’évolution personnelle, l’humilité et la patience sont primordiaux. Ce n’est qu’à cette condition que nous pouvons être prêts à faire un travail profond sur soi. C’est ce genre de travail qui nous donnera des résultats réels et pérennes. Lorsque nous recherchons les chemins par les raccourcis, nous demeurons piégés dans l’illusion en essayant de nous convaincre que le prochain livre va changer quelque chose à coup sûr.

Quand nous ajustons dans la tête cet horizon de temps associé aux objectifs des deux ou trois mois aux deux ou trois ans, nous ressentons un grand soulagement. Et en fin de compte, nous serons prêts à nous concentrer sur une chose à la fois. Lentement, dans le calme, à notre rythme – travailler sur chaque élément et sujet important pour nous. Sans pression, nous nous donnons le temps dont nous avons besoin, pour construire la bâtisse brique par brique.

C’est seulement en suivant ce schéma que de nouvelles habitudes et compétences peuvent prendre racine dans notre système nerveux. Et c’est parce que nous prenons le temps de « digérer » toutes les éléments  de ce que nous apprenons.

Imaginons ce qui changerait si tu pouvais éviter chacune des erreurs citée plus haut. Cela te permettrait de rendre le travail sur soi suffisamment réussi et durable. Prends soin d’évoluer avec sagesse, car il serait dommage de passer ta vie à te frustrer en faisant des tests inefficaces.

Je sais que le fait d’être conscient de ce genre d’erreurs ne résout pas tout. Tout un chacun  ne saura pas comment ancrer l’habitude d’un travail régulier sur soi, comment trouver les techniques et les exercices adéquats, comment harmoniser le tout et rendre le processus de changement cohérent et raisonnable.

Agnieszka Rouyer   http://www.potentiel-infini.be

 

Vous êtes tous des artisans de la nouvelle terre

L’image contient peut-être : cielVous êtes tous des artisans de la nouvelle terre maintenant. C’est en mettant, tous et chacun, la main à la pâte que lèvera, comme une pâte bien pétrie, une ère nouvelle pleine de fraîcheur puisque des nouvelles consciences sont ouvertes maintenant.
Donc en conséquence, les actions seront plus conscientes et ainsi porteuses de gestes éveillés.
L’anesthésie provenant de la matrice a perdu de sa force ce qui donne accès maintenant à vos codes mémoriels. Nous vous envoyons d’ailleurs, par ce message, des poussées vibratoires qui ouvrent en vous des portes longtemps restées fermées. Ces ouvertures provoqueront des nouveaux comportements, de nouvelles façons de faire, de dire, d’être, qui résonneront en vous. C’est l’impact de l’éveil, c’est l’impact de l’effet de la lumière en vos corps subtils.
Ce message sert à décristalliser le vieux pour faire plus de place à de nouvelles énergies lumineuses, pour vous faire émerger dans votre propre chemin de vie, le chemin de votre avancée de votre unicité. Soyez fidèle à votre ressenti car tout se développe en vous puisque vous sortez enfin de ce long cauchemar. Ce karma de souffrance est en arrière. Utilisez les outils qui arrivent sur votre chemin comme par hasard, qui sont en fait des rendez-vous ou des clins d’œil pour éveiller encore plus votre partie divine.
Si vous résonnez à ce que vous entendez en ce moment, c’est que la synchronicité se pointe de plus en plus dans la ligne de votre vie. Suivez cette vibration qui veut pulser en vous par des moments d’intériorité, là où se cultivent la vie et la lumière. Vous êtes appelé à vous abreuver en cet espace sacré qui est en vous. Nous vous envoyons un souffle d’éveil.

Canalisé par Jésabelle – www.effetbaleine.com

Quand les « BONNES RÉSOLUTIONS » ne sont pas si bonnes . . .

Aujourd’hui les Guides m’invitent à attirer votre attention sur la pratique populaire des bonnes résolutions pour chaque nouvelle année.
Bien qu’en soit cette pratique ne soit pas mauvaise initialement, il est intéressant de constater à quel point, parfois, nous sommes davantage dans des auto-reproches, dans un rejet de soi et de notre histoire, plutôt que dans de « vrais » bonnes résolutions.
Par exemple, il n’est pas rare d’envisager des résolutions du style :
– perdre du poids
– arrêter de fumer
– cesser telle ou telle attitude
– changer ceci ou cela
– etc, etc.
Au premier abord, ces résolutions, tout comme bien d’autres, semblent n’indiquer rien de mal en soi. Il apparaitrait même qu’elles soient judicieuses et bienveillantes. Sauf qu’après introspection, on se rends facilement compte à quel point, parfois, cela ressemble davantage à des reproches ainsi qu’à un cruel manque d’accueil inconditionnel et de bienveillance à notre propre égard. Ne pas être en capacité de nous accueillir et de nous aimer comme nous sommes. Estimer que nombreux aspects de notre quotidien n’ont pas leur place. Il s’agit donc, dans certains cas, d’une forme de rejet et d’auto-jugement.
Alors faut t’il arrêter les bonnes résolutions?
Non. Mais il serait plus efficace de les élaborer en Conscience. C’est à dire de ne pas faire de cette occasion annuelle un tribunal pour nous considérer comme inadéquates, inefficaces ou encore in-conformes. Mais plutôt de nous respecter comme nous sommes afin de transcender certains aspects de notre vie naturellement et sans frictions.
Résolution 2018 : BIENVEILLANCE
Jérôme RodAnge   http://www.guidancelumiere.com/

Message de début d’année

L’image contient peut-être : océan, ciel, nuage, crépuscule, eau et plein air” Que ce passage vers ce nouveau cycle d’une nouvelle année soit pour vous une naissance à ce cristal qui vous habite.
Soyez dans la joie de cette émergence qui pointera, tel un nouveau souffle, un nouveau repère, un nouvel élan vers ce passage qui se fait à l’intérieur de vous.
Soyez de ceux qui voient cette lumière brûler dans cette noirceur parfois aveuglante.
Soyez de ceux qui œuvrent en mettant cette pépite d’or partout où vous passez en ce monde. Cette parcelle, sortant de votre noyau central intérieur, qui vibre de plus en plus suivant l’attention que vous lui portez à chaque matin qui se lève.
Sachez que vous êtes les artisans du changement, les artisans d’abord de votre propre vie, mais aussi de la vie d’autrui et de ce monde.
C’est quand vous êtes dans le don, le réel don du cœur vibral que les miracles se produisent, d’abord en vous, et ensuite pour votre prochain.
Sachez que la terre commence à respirer de son centre grâce à ces nouvelles vibrations qui se manifestent de plus en plus.
Ces nouvelles vibrations sont comme un jardin de fleurs que l’on doit arroser tous les jours pour co-créer ce jardin d’éden tant attendu.
Nous sommes ces mammifères des mers qui envoyons au compte-goutte ces pulsations vibratoires qui ont un effet sur tout humain prêt à recevoir en son cœur… comme en ce moment.”
Canalisé par Jésabelle – www.effetbaleine.com

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