Mardi 3 janvier 2017,
5 h… le téléphone et le réveil sonnent : j’ai bien dû dormir… deux heures, comme à chaque veille de grand voyage, d’ailleurs !
J’enfile mes supers bas de contention en prévision de mes nooooooombreuses heures de vol et d’attente : en gros plus d’une vingtaine d’heures si tout va bien !
Paris – San Francisco : 11 h 40 de vol – Attente/formalités : 3 h ; San Francisco – Los Angeles : 1 h 32 – Attente : 1 h ; Los Angeles – Hilo : 5 h 50
Je boucle ma valise, ferme mon sac à dos et à 5 h 10, je suis à la réception. Pas de petit déjeuner, c’est à partir de 6 h ! Rien qu’un distributeur de café et des biscottes ou des madeleines. Je me brûle la langue tellement le café est chaud et je suis obligée de souffler à pleins poumons pour le boire avant l’arrivée de la navette. 5 h 30, le chauffeur sympathique et de bon conseil me dépose à Roissy Pôle pour prendre directement le Val jusqu’au terminal 1, sans avoir à passer par les ascenseurs.
Terminal 1, me voilà… L’enregistrement des bagages sur United Airlines pour SFO est déjà commencé, contrôle de sécurité : passeport, motif du voyage, non on ne m’a pas donnée de bagage, non je ne transporte pas de plantes ni de nourriture, non je n’ai pas d’arme… enfin les questions d’usage quoi.
Embarquement sur un 787 et là je me trouve à côté d’un groupe d’étudiants qui partent, faire un semestre de leur cursus universitaire à SFO. Chacun avec son ordinateur sur la tablette, le casque greffé sur les oreilles, j’ai droit à une remise à niveau en matière de jeux et de films appréciés par cette population que j’ai lâchée il y a quelques années. Le train, l’avion, aurais-je par hasard quelque chose à comprendre ?^^
Cette fois-ci j’ai demandé une place couloir de façon à pouvoir me lever facilement sans avoir à déranger les autres passagers. Sur ce vol de plus de 11 h, il m’est impératif de boire de l’eau et de me lever ! C’est plutôt cool, nous sommes synchros avec les occupants des autres sièges : c’est 3 debout ou personne !
Soudain, j’entends ce message : « y-a-t-il une infirmière ou un docteur dans l’avion ? » et bien non, la preuve en est, ça n’est pas que dans les films… La jeune femme qui occupait le siège devant moi était malade, mal de l’air je pense. Discrètement un toubib est arrivé ( non, pas celui de la photo… dommaaaage !^^) avec 2 ou 3 hôtesses, prise de pouls, examen des pupilles… un petit cachet et tout a fini par rentrer dans l’ordre.
Arrivée à l’aéroport de San Francisco, la pluie dégouline sur les hublots, il fait un temps pourri, nous tournons plusieurs fois avant de pouvoir atterrir et finissons par être en retard.
Presque tous les vols étaient en retard d’ailleurs et à la police des frontières la queue était interminable… Comme mon passeport était neuf, sans aucun tampon des États-Unis, malgré l’ESTA j’ai dû m’y coller pendant plus d’1 h 30 avant qu’ils ne délestent cette “&@!§” de file.
Enfin la sortie, direction vol interne pour Los Angeles. Comme SFO est le premier point d’entrée sur le territoire américain, il est obligatoire de récupérer les bagages ! Contrôle des frontières et je fonce à toute vitesse à la bonne porte pour l’embarquement. Compte-tenu de la météo, RETARD, RETARD, RETARD et arrivée à Los Angeles (LAX) l’avion pour Hilo est déjà parti !
Ah bien me voilà chouette maintenant ! La personne à la porte d’embarquement se contente de me dire « Custom desk, gate 45 ». Bon, je go to the gate 45 : comptoir des réclamations United Airlines et j’attends bien 2 heures avant d’arriver à passer. Finalement la personne au comptoir me trouve un nouveau plan de vol pour demain : Los Angeles – Honolulu – Hilo.
Je discute avec cet homme pour savoir s’il y a dans l’aéroport un endroit pour dormir (un salon par exemple…) mais non, classe éco, rien. Je lui demande donc de me trouver une chambre d’hôtel, à mes frais (c’est le temps, ça n’est pas UA qui est en cause, donc pas de remboursement !), avec une navette pour me déposer. C’est ok, et avec mon petit papier orange, je vais sous le panneau rouge attendre la navette pour l’hôtel.
Sous ce dit panneau rouge, je vois un jeune homme avec le même papier que moi, je vais donc vers lui et commence à lui parler. Surprise, il est né en France et habite aux États-Unis ! Cocagne, c’est lui qui appelle l’hôtel pour savoir quand arrive la navette. Et cool, je vais voir quelques rues de LA ! Encore un endroit où je n’aimerais pas habiter… !
L’hôtel « ConfortInn » n’est pas de dernière génération, mais comme j’occupe une chambre pour handicapé (faut-il y voir quelque chose là ?^^), je peux vous dire qu’elle est immense, avec un lit « king size » à se sentir vraiment petite et seule dedans ! Heureusement que j’ai dans mon sac à dos, un nécessaire de toilette minimum, offert par la compagnie australienne Quantas, ainsi qu’un tee-shirt et un maillot de bain, sinon… c’était la cata !
Je demande à être réveillée à 5 h afin d’être à 6 h à l’aéroport et enfin, à 20 h 30 (heure locale) je suis au lit, assez d’émotions pour aujourd’hui… Demain est un jour nouveau !
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