Vendredi 13 janvier 2017,
Et bien nous y voilà ! Ce soir c’est le départ… Avant de me lever j’enfile mes bas de contention, car entre les chevilles enflées et la chaleur, je ne pourrai plus le faire plus tard et vu le temps de transport, ça craint ! ^^ Je suis un petit peu « tristouille » en prenant le dernier petit déjeuner au centre avec tout le groupe. Mais bon, toutes les choses ont une fin, même les bonnes ! Disons que c’est à contrecœur, mais bien contente de rentrer quand même…
Au programme du matin, entretien individuel d’une ½ heure avec Jésabelle, à tour de rôle ; bagages et temps libre jusqu’au repas de midi. J’ouvre les festivités à 7 h 30 et après avoir fermé ma valise, je papote avec les filles, dans le jardin inondé de soleil, au gré de leur disponibilité. Le séjour est passé tellement vite et nous étions tellement fatiguées par le travail vibratoire intense que nous n’avons pas tellement pris le temps de le faire jusqu’à présent !
Pendant le déjeuner nous mettons au point « avec passion » le programme de l’après-midi. ^^ Et après les au revoir et hugs de rigueur, Karen emmène Jésabelle et notre amie qui restera une semaine de plus à Hawaï, chez le loueur de voitures pour deux voitures (nous n’avons plus de van). Dès leur retour, transbordements vers Starbuck, pour le wifi gratuit et ensuite aéroport. Des petits couacs, des petits retards (j’ai bien cru que j’allais devoir prendre un taxi…) mais à l’heure d’embarquer, in extremis, tout le monde est là, c’est l’essentiel !
Avec son Altesse et la troisième éclopée (du bras !), nous avions convenu que nous voyagerions « assistées ». À l’embarquement, nous demandons donc l’assistance à United Airlines. Deux chaises roulantes arrivent, sur lesquelles son Altesse et moi nous installons, le sac à dos sur les genoux et toutes les trois nous filons comme le vent vers la police des frontières, petit portillon, file spéciale et nous passons sans avoir à faire la queue et sans avoir à ouvrir le sac, on fait tout ça pour nous ! ^^ Nous avons juste à nous lever pour passer sous le détecteur de métaux et aussitôt après, hop assises !
Nos accompagnateurs nous proposent de rester dans le salon d’attente du bas, afin d’avoir moins chaud (oui c’est un peu comme à la maison), en attendant l’embarquement. Pour chaque embarquement, nous sommes prioritaires et déposées à la porte de l’avion. À 22 h 23 le 13 janvier, nous décollons pour Los Angeles.
À peine arrivée à ma place dans l’avion, je suis agressée par les écrans qui diffusent en boucle la bande annonce d’un film qui, visuellement et vibratoirement, ne me convient pas du tout. Un machin du style « Resident Evil » ou autre horreur like ! Le hic c’est qu’il m’est impossible de changer de chaine, ça ne marche pas ! La seule solution que je trouve est de masquer l’écran avec les consignes de sécurité et de ne pas me risquer à tourner la tête d’un côté ou de l’autre ! ^^
J’ai le plaisir d’avoir ma filleule à côté de moi, car l’avion n’est pas plein et ensemble nous veillons à rester centrées et à bien respirer pour qu’elle ne soit pas malade comme à l’aller. Le 14 janvier vers 05 h 32 nous atterrissons à Los Angeles, soit un peu plus de 5 h après. Deux chaises nous attendent pour nous déposer à notre nouvelle porte d’embarquement.
Là nous nous séparons en deux groupes : celles qui passent par Washington (les 3 éclopées) et les autres qui partent pour Chicago ou San Francisco. Le temps de faire une pause pipi, de prendre un petit déjeuner avec ce que la vendeuse qualifie de « croissant » et nous voilà à l’embarquement.
14 janvier 8 h 25, nous décollons pour Washington/Dulles où nous arriverons, compte tenu du décalage horaire à 16 h 30, (soit 5 h de vol). Là nos accompagnateurs ont dû faire de la marche très rapide, car le hall est immense pour aller à la bonne porte et le temps de transit très court, compte tenu du léger retard. Sans eux, je pense que nous n’aurions pas eu notre correspondance !
14 janvier 17 h 40, nous décollons pour Paris/Charles de Gaulle. Mes voisins de siège sont un couple de jeunes américains. Nous avons droit aux boissons, au repas standard United Airlines (c’est pas du Fauchon je peux vous le certifier !) et je m’endors pendant 3 bonnes heures, voilà qui me refait une petite santé… Je ne regarde pas mes chevilles que je sens aussi fines que des poteaux télégraphiques ! ^^ Après un vol sans histoire, nous arrivons dimanche 15 janvier, aux environs de 7 h (soit après un peu plus de 7 h de vol).
Nos accompagnateurs nous attendent pour nous emmener à travers les couloirs, les passerelles et les ascenseurs, récupérer nos bagages. Pendant cette attente, nous apprenons que nous pouvons bénéficier d’une navette « privée », pour aller à la gare TGV, ce qui évite d’avoir à prendre le Val ! Option que nous nous empressons d’accepter puisque nous avons le TGV à 9 h 58 pour moi et 10 h 15 pour mes compagnes de voyage.
Nous attendons donc au point accueil, bien au chaud, allongées sur des fauteuils, jambes surélevées, que le chauffeur arrive. Un Américain prend également place avec nous dans le minibus et nous roulons à travers cette véritable ville, qu’est Roissy, pour le déposer d’abord à son terminal, puis jusqu’au terminal TGV.
Là, la température n’est plus la même ; on se gèle, il fait 0° ! Tiens, ça me rappelle quelque chose… Lorsque je suis arrivée de Ouagadougou, à Noël, il y a quelques années de ça ! Même s’il n’y a pas autant d’écart de température : 38°-0° et que je suis tout de même plus couverte, c’est quand même sanglaçant ! ^^ Et puis, quand on descend dans la gare, ça n’est pas mieux… Cette gare, comme toute les gares d’ailleurs, est une cathédrale de courants d’air ! Heureusement que l’attente est courte.
Le TGV arrive. Pour l’instant il n’est pas encore bondé. Je repère ma place, essaye tant bien que mal, de trouver où mettre ma valise. Au vu de la grande « soupleté » de mes chevilles, c’est une charmante jeune femme : une Nîmoise qui m’aide à la glisser sous le porte-bagages et enfin je me laisse tomber dans le siège. Je commence à être très fatiguée et à ressentir une sorte de nausée de devoir passer encore 3 h 30 dans le train. Nous sortons de Paris, horreur, c’est tout blanc : il y a de la neige et ce, jusqu’à Valence !
Personne à côté de moi, j’en profite pour poser mon sac à dos sur l’autre siège et manger une barre énergétique, car avec le bruit du train, je commence franchement à zoner ! Et tandis que le zonage devient plus intense je remercie mes loulous, mes guides de mon plan vibratoire, mon « commando d’élite » d’avoir créé les convergences nécessaires à la foulure de mon pied gauche ; sans eux je n’aurais pas connu le plaisir de voyager « assistée » ! Quel bel équilibre, gratitude, vous êtes une super équipe et je vous aime !
Puis j’entends : « Nîmes, ici Nîmes, assurez-vous de ne rien oublier dans le train… » enfin c’est l’arrivée !
Voilà, une tranche de vie se termine, un chapitre se clôt… un peu à contrecœur mais quand même contente, car 2017 ne fait que commencer et comme je le dis toujours : « Une porte se ferme et une autre s’ouvre ! ». 2017 de nouveaux voyages ? Yep, I hope so !
Maloha à tous ! Aloha !
Fin de l’expédition.
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