Sans doute connaissez-vous le conte traditionnel Cherokee du vieil homme qui veut apprendre à son petit-fils ce qu’est la vie.
“En chacun de nous, il y a un combat intérieur” dit-il au jeune garçon. “C’est un combat jusqu’à la mort et il se tient entre deux loups.”
“Le premier est ténébreux. Il est la colère, l’envie, le chagrin, le regret, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement sur soi-même, la culpabilité, le ressentiment, l’infériorité, la supériorité, les mensonges, la fausse fierté et l’égo.”
“Le second est lumineux. Il est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi.”
Le petit-fils réfléchit pendant un long moment. Puis, il demande à son grand-père : “Quel est le loup qui gagne ?”
Le vieil homme sourit et lui répond : “Celui que tu nourris.”
Chacun d’entre nous expérimente des pensées positives et des pensées négatives : de peur, de colère, de joie… c’est un phénomène tout à fait naturel. Ce qu’il me semble important de comprendre, c’est que ce ne sont pas nos pensées qui sont un problème en soi. La pensée est neutre, elle n’est qu’une pensée. C’est ce que l’on choisit d’en faire qui fait qu’elle devient positive ou négative.
Ce qui pose problème, c’est notre capacité ou non, à voir les caractéristiques d’une pensée, pour choisir en pleine conscience, celles que nous allons nourrir et celles que nous allons éliminer.
Prenons deux exemples : une pensée de colère vous traverse l’esprit. A cet instant, cette pensée n’est ni bonne, ni mauvaise, c’est un fait neutre. Mais si vous la nourrissez de la puissance de votre énergie, elle perdra sa neutralité et deviendra certainement négative.
Au contraire, si vous restez vigilant et attentif, vous pourrez savoir que la colère vous fait vous sentir très mal : rythme cardiaque accéléré, afflux sanguin et sensibilité nerveuse plus importants, poils qui se hérissent, visage qui devient rouge et puissantes décharges hormonales. Vous perdez de l’énergie et vous pouvez faire des dégâts autour de vous. Il me semble que c’est faire preuve de bon sens que de ne plus vouloir nourrir la colère qui n’apporte rien de bon.
Autre exemple maintenant, vous avez une pensée de gratitude. Comme dans le cas de la colère, c’est un simple fait qui est neutre jusque-là. Mais, contrairement à l’exemple précédent, vous pouvez vous rendre compte que la gratitude vous permet de vous sentir bien et par ricochet de faire bénéficier vos proches de votre bonne humeur. Là encore, il me semble que c’est faire preuve de bon sens que de vouloir nourrir cette gratitude qui vous apporte du bien-être.
Conclusion logique : pour changer votre vie, il va falloir changer ce que vous mettez dans votre vie au quotidien. En clair, changer vos pensées, vos paroles et vos actes. Cela veut dire apprendre à nourrir les pensées qui vous apportent du positif.
Selon les ingrédients que vous avez mis jusqu’à présent dans votre vie, vous obtenez ce que vous êtes en train de vivre. Cela n’est ni bien, ni mal, c’est simplement le résultat de ce que vous avez nourri.
Vous pouvez alors prendre les choses par un autre bout, en commençant par ce que vous souhaitez obtenir, prenons par exemple être serein et ne plus stresser inutilement au quotidien. Un des comportements qui va vous faire « stresser inutilement » est d’imaginer le futur sous l’angle le plus sombre, de vous voir en train de ne pas y arriver, de ne pas arriver à être à la hauteur. Donc pour vivre sereinement il va falloir changer et cesser de nourrir les mêmes pensées, les mêmes fonctionnements car sinon comment pourrait-il être en autrement ?
Les pensées à nourrir pour « vivre sereinement » sont la vigilance, puis dans un second temps, tout ce qui apporte la sérénité comme l’instant présent, le tri de ces véritables priorités, l’amour, la gratitude, la compassion, etc.
Vous pouvez constater que c’est très simple et que notre mental complique beaucoup les choses inutilement. Dès à présent, vous pouvez tout changer alors ne vous en privez pas !
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