Note : cet article est une traduction de l’article 6 Practical Ways to Practice Being Present de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le « je » de cet article !
Il y a beaucoup d’incroyables avantages à être plus présent et conscient, mais l’un de mes favoris est le suivant : ne pas manquer la beauté et la joie du moment présent.
Être présent vous aide également à voir quand vous ressentez la peur ou la résistance, l’incertitude ou l’envie de procrastiner, la colère ou le ressentiment … et à travailler ensuite avec ces difficultés à l’esprit.
C’est génial, mais comment faites-vous pour vous rappeler de pratiquer votre présence ? Il est si facile de vous laisser prendre dans vos pensées et distractions, et d’oublier de vous entraîner.
La pure vérité est que personne n’est parfait en cela. Et surtout pas moi. C’est un processus d’apprentissage continu, et non quelque chose que vous comprenez et que vous faites bien par la suite. C’est à la fois désordonné et beau.
Voici donc dans cet esprit quelques moyens concrets pour s’entraîner :
- Une petite pratique régulière. Formez l’habitude simple de méditer pendant deux minutes par jour seulement (pour commencer). Après votre réveil, asseyez-vous confortablement et essayez de vous concentrer sur votre souffle pendant deux minutes. Lorsque (et non si) votre esprit erre, il suffit de le remarquer et de l’étiqueter « pensée ». Ensuite revenez doucement à la respiration, sans rudesse. Réglez une minuterie et, lorsque celle-ci se déclenche, vous aurez terminé ! Si vous avez envie de rajouter une minute chaque semaine, n’hésitez pas à le faire, mais vous n’y êtes pas obligé. L’avantage de cette pratique régulière c’est que vous développez des compétences que vous pouvez adopter et pratiquer à d’autres moments de la journée.
- Travailler avec d’autres. Avoir un groupe ou un partenaire régulier pour méditer est utile. Vous vous souciez de continuer à vous entraîner, et vous pouvez parler de vos difficultés et des choses que vous apprenez. Si vous n’avez pas de groupe de pratique parmi votre entourage, vous pouvez trouver des personnes en ligne pour discuter régulièrement de la pratique.
- Avoir des cloches de pleine conscience. Vous pouvez avoir un carillon qui sonne régulièrement sur votre téléphone ou votre ordinateur (de nombreuses applications le font) pour vous rappeler de faire une pause et d’être conscient de ce qui se passe au moment présent. J’ai également trouvé utile de voir dans d’autres choses des cloches de pleine conscience : voir le visage de mon enfant, un feu de circulation, entendre une alerte d’un appareil ou celle de l’ordinateur. Toute chose pourrait être un rappel pour être présent lorsque je les remarque.
- Définir l’intention avant l’activité. Si vous êtes sur le point de faire une tâche de travail, de répondre à un email, de lire un livre ou de préparer le dîner … vous pouvez vous arrêter juste avant de commencer, et réfléchir une seconde à l’intention qui vous pousse à faire cette activité. Qu’attendez-vous de cette activité ? Pour moi, je pourrais préparer le dîner par amour pour ma famille ou pour moi-même. Je pourrais écrire une publication sur le blog (comme celle-ci) par amour pour mes lecteurs. Je pourrais faire de l’entraînement par amour pour moi-même (et pour donner un bon exemple à mes enfants). Je réponds aux emails par responsabilité et par considération pour ceux qui essaient de communiquer avec moi. Donc définir une intention vous rappelle d’être conscient de cette intention en faisant toute activité.
- Réfléchir tous les jours. À la fin de chaque journée, ou à son début, prenez une minute pour tenir votre journal ou simplement pour réfléchir à cette journée. Comment avez-vous fait avec la pratique d’être présent ? Contre quoi avez-vous lutté ? Avez-vous utilisé vos cloches et défini vos intentions ? Quelle résistance avez-vous affrontée, quelles histoires vous racontez-vous à propos de tout cela ? La réflexion quotidienne est l’une des habitudes les plus utiles pour continuer à s’entraîner et à s’améliorer dans cette pratique.
- Tout voir en tant que professeur. Cette méthode semble un peu fausse, mais elle est vraiment incroyable. Lorsque vous vous sentez frustré par quelqu’un, stressé par le travail, bouleversé par la santé d’un être cher, inquiet à propos d’une élection nationale … et bien faites une pause et voyez cette personne ou cette situation en tant que professeur. Que pouvez-vous apprendre d’elles en étant présent ? Quels attachements qui causent cette difficulté pouvez-vous voir en vous-même ? Quelles sont les histoires que vous formez et qui vous font éprouver ce sentiment ? Pouvez-vous vous entraîner à lâcher prise ? Que pouvez-vous apprécier dans ce moment que vous prenez pour acquis ? De cette façon, chaque difficulté, toute personne, tout ce qui survient au moment présent peuvent être des enseignants attentionnés qui nous aident le long du chemin où l’on apprend à être présent.
Traduction Olivier Roland sur https://habitudes-zen.net/
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