Notre chemin est fait de choix. A chaque instant de notre vie, nous avons des choix à faire. Et ce sont ces choix dans le présent qui façonnent nous futur. Mais bien souvent, nous nous retrouvons dans des histoires, des situations qui ne nous conviennent pas. Ce qui sous-entend donc que nous avons fait des choix, par le passé, qui n’étaient pas les bons. Alors, pourquoi nous trompons-nous autant ? Qu’est-ce qui détermine ces choix ?
Quand on regarde notre vie à la loupe, on s’aperçoit qu’à chaque seconde l’Univers nous propose de choisir le chemin que nous désirons emprunter. Ne serait-ce que décider par exemple de mettre du sel dans nos légumes ou non ! Évidemment, certaines décisions prises auront des conséquences beaucoup plus importantes que d’autres. Mais il est nécessaire parfois de nous rappeler que nous avons les rênes de notre vie en permanence entre les mains.
Choisir par peur ou avec le cœur
Je me suis longtemps interrogée sur la façon dont chacun, à commencer par moi, faisait ces fameux choix. Et j’en arrive à une conclusion simple et assez tranchée : il y a deux cas de figure. Pas 10 ou 45. Non, juste deux : soit nous faisons nos choix en suivant notre cœur, soit nous les faisons en fonction de nos peurs. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de préciser que les décisions prises en suivant notre cœur auront un impact clairement plus positif sur notre vie !
Prenons un exemple : vous avez envie de changer de boulot. L’actuel ne vous convient plus du tout. Ça c’est sûr et avéré. Vous avez envie d’un travail plus épanouissant, qui vous correspond vraiment, dans lequel vous vous sentirez à votre place. Tout au fond de vous, il y a cette petite voix qui vous dit : « c’est peut-être le moment de lancer ce projet, tu sais celui dont on parle depuis tant d’années ! ». Mais malgré tout, vous allez envoyer des CV. Pour des postes similaires à votre job actuel. Vous allez passer des entretiens, et certainement décrocher un autre poste. Et repartir sur le champ de bataille. Mais pourquoi ??!! Alors que c’est justement cette situation que vous voulez fuir !
Tout simplement par qu’au fond de vous se trouvent deux sentiments ambivalents : d’un côté cette envie profonde de passer enfin à autre chose et d’aller vers ce qui serait bon pour, mais sans aucune « certitude » que cela puisse fonctionner (le choix du cœur) et de l’autre votre mental qui se met en branle dès que vous pensez prendre un autre chemin. « Nan mais tu vois, c’est pas sécurisant comme projet. Et si ça ne marche pas ? Et si c’était juste une lubie ? » etc. ». Dans ces cas là, vous êtes en train de prendre votre décision en fonction de vos peurs : peur de l’échec, peur de manquer (d’argent..), peur du regard de l’autre, etc. Alors, vous allez repartir sur un autre job, qui ne va pas plus vous épanouir et vous vous enfoncerez un peu plus dans un sentiment de déplaisir… Avec en toile de fond l’idée que la vie est dure et que de toutes façons, « faut être réaliste », etc. bref, votre mental aura très bien joué son rôle de garde-fou !
Se perdre en route…
Mais en chemin, vous vous oubliez. Vous, vos rêves, vos envies profondes. Vous aurez eu la sensation rassurante de rester dans votre zone de confort (un travail que vous connaissez, un salaire rassurant, un environnement connu,…). Mais honnêtement qu’est-ce que tout cela a de réellement confortable ? D’ailleurs, je n’ai jamais bien compris ce terme de « zone de confort » car il ne s’adresse clairement qu’au mental : c’est peut-être confortable dans l’aspect matériel, mais absolument pas pour l’aspect émotionnel !
Les choix du cœur sont bien souvent des choix qui paraissent « incertains » : personne ne pourra vous certifier que vos projets verront réellement le jour et que ça fonctionnera. Nous sommes tous à la recherche de cette « rassurance », notre mental (toujours lui !) a besoin d’être rassuré, d’avoir la sensation que tout a été « checké » et que tout est sous contrôle. Mais là où le mental trouve sa propre limite, c’est que même dans un schéma « rassurant », on ne contrôle rien ! Si votre boite décide de délocaliser des bureaux, si votre nouveau supérieur hiérarchique vous prend en grippe, si demain vous vous faites renverser par un bus en vous rendant au boulot ? Vous aurez fait un choix de raison qui au final vous mettre dans une situation bien plus inconfortable que l’initiale…
Nous avons tous pris des décisions en fonction de nos peurs. Et nous avons tous fait le constat à un moment ou un autre (enfin quand on ne se ment pas…), que ça ne marche pas. Alors, pourquoi ne pas essayer autre chose ? Pourquoi ne pas tenter de temps en temps, au moins, de s’écouter ? Pourquoi ne pas essayer les choix du cœur ?
Se libérer de ses peurs
Personnellement, aujourd’hui, toutes mes décisions sont prises en conscience. Évidemment mon mental me joue encore des tours ! Mais je m’oblige, à chaque décision importante que je dois prendre, à me poser et à m’interroger : qu’est-ce qui va dicter mon choix ? Qui tient les rênes ? Mon moi profond ou mon mental ? Parfois la réponse à cette question ne me plait pas… Mais au moins, je ne me mens plus ! La dernière fois que j’ai eu à regarder mes peurs en face et à les dépasser, c’est quand j’ai décidé « d’annoncer » ma grossesse. J’étais complètement dans mes peurs. Après 5 fausses-couches et une histoire sordide liée à l’invisible, j’avais peur qu’on m’envoie de mauvaises ondes, que du coup cela fragilise cette grossesse, etc. Et puis, j’ai pris le temps de regarder tout ça de plus près : ce n’était que des peurs. Rien de fondé là-dedans. Que des « sait-on jamais »…
Alors, un matin, j’ai pris la plume et j’ai commencé à annoncer au monde entier que ce bébé grandit là dans mon ventre. En me disant clairement que de toute façon, je ne peux rien contrôler… Si le plan divin avait été que cette âme n’arrive toujours pas s’incarner, qu’est-ce que j’aurais bien pu y faire, moi, dans la matière ? Rien du tout ! A contrario, oser en parler a été totalement libérateur : je me suis justement libérée de ces peurs infondées tapies tout au fond de moi. Et je sais aussi en filigrane que mon récit peut aider d’autres femmes à dépasser des peurs similaires. D’une pierre deux coups !
Au moins essayer !
Alors je ne peux que vous encourager à essayer. Demandez-vous en conscience ce qui dicte vos choix. Osez regarder vos peurs en face. Remerciez-les de vous permettre des prises de conscience. Mais ensuite, lancez-vous ! Écoutez-vous ! N’oublions pas que notre âme vient vivre des expériences dans la matière. Pour que cela soit possible elle « emprunte » notre corps. Il faut donc bien qu’elle arrive à diriger ce corps pour réussir à vivre les expériences prévues. Comment peut-elle faire ? Comment pouvons-nous comprendre ses attentes si nous ne sommes pas à notre propre écoute ? Car quand nous écoutons notre cœur, nous entendons tout simplement notre âme. Et en faisant nos choix en fonction de notre cœur, nous permettons à notre âme de vivre ses expériences…
Mademoiselle bien-être Les yeux grands ouverts
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