Pour ma part, depuis maintenant presque un demi-siècle, je vois les gens se souhaiter le « meilleur des bonheurs » pour l’année à venir, comme si c’était une journée particulière, festive, pour célébrer, aimer et respecter l’Autre…
De là à penser que pour les 364 autres jours de l’an nous ne devons point souhaiter le meilleur à Soi, le meilleur à l’Autre, transmettre ce qu’il y a de bon, de meilleur en Soi aux Autres…
Certes, il s’agit du premier jour de l’An, et après tout… ce jour n’aurait-il pas pu tomber n’importe quel mois, et n’importe quel autre jour…
Alors pourquoi attendre ce jour particulier pour transmettre ses pensées de compassion, de bonté et d’Amour à son prochain alors qu’au jour le jour, cet état d’Être est profondément ancré au plus profond de nous, même si bien caché et enfoui sous l’amoncellement des peurs construites et soigneusement entretenues par la matrice sociétale.
Car oui, à bien y regarder, depuis notre naissance, cette dernière a savamment su construire, organiser, entretenir et développer nos peurs, ces dernières solidement étayées par l’inculcation des dualités et l’implantation des culpabilités…
Ahhh… C’est certain, la Matrice Sociétale, reprenant les voix et voies des « Mauvais garçons » a su parfaitement y faire depuis des millénaires… Et dénouer chacun des nœuds de son filet n’est pas chose aisée collectivement… Alors que faire ?
L’homme s’est vu implanter un nombre incalculable de peurs, par ses parents, sa famille (apprentissages transgénérationnels), mais aussi l’école dans l’ensemble de son cursus.
A cela s’ajoute, en grandissant, la découverte des rapports de force et de pouvoir que certains hommes exercent sur d’autres, par leurs seules fonctions.
Pis encore, la matrice a su implanter la croyance que l’individu ne pourrait naître à lui-même que par le collectif… Très fort que cet implant-là. Additionné à l’inculcation profonde qu’est celle du « Être au Service de la Matrice Sociétale »… Là aussi, encore aujourd’hui, ces croyances implantées sont soigneusement entretenues par les mauvais garçons, ces rêveurs éveillés… ces autoproclamés régnants. Car en fait, n’est-ce pas ce qu’ils sont, en toutes fins de compte, si vous observez, regardez ?
Alors porteur de ces implants, et face à cela, l’Homme lambda s’est construit dans les paraîtres…
Le paraître comportemental en adoptant – par peur d’être différent du dictât de la norme – des comportements, des occupations, des professions, etc.
Tout ce qui fait qu’en fait, l’Homme n’est pas lui-même, mais une sorte d’Être programmé au service de, à son propre détriment personnel…
D’autres paraîtres, encore… Le paraître de l’avoir et de la richesse matérielle, celui du diplôme, celui d’un pouvoir qu’il exerce sur d’autres hommes par la seule existence d’un bout de papier…
Ainsi de créer l’inégalité, la dualité, la culpabilité entre les Êtres … au nom d’une illusion savamment orchestrée…
Ne vous êtes-vous jamais posé la question pourquoi vous devez dire « Maître » à un avocat ? « Docteur » à un médecin ? Est-ce cela la liberté d’Être différent de l’Autre ?
N’est-ce pas ridicule que cela, la hiérarchisation édictée par un seul mot, sorte « d’idéation verbalisée », quelque part, on s’infériorise tout en prononçant cet état d’être de l’autre… Alors, oui, vous me direz que c’est une marque de respect… Flatterie d’ego pour celui qui reçoit, infériorisation pour celui qui nomme. N’est-ce pas entretenir une dualité, une culpabilité intérieure (ah, si j’avais su… lui, à l’école, il a plus travaillé que moi…), tout simplement de marquer une inégalité ?
Telle a été la volonté de la matrice sociétale. Créer dans la toute puissance du verbe l’inégalité. Regardez, observez !
Moi, lorsque je dépose ma voiture chez le garagiste pour une réparation… eh bien, ce dernier est aussi un Maître en son domaine, celui de la mécanique, comme l’est un cuisinier, un boulanger dans leurs professions…
Et pourtant, je ne lui dis pas « Maître », ni « Maestro ». Ce faisant, il l’est en son domaine. Pourquoi n’en est-il pas de même pour un avocat, un médecin, un chirurgien ? Parce qu’après tout, ces Messieurs Juges, Docteurs, Maîtres… ne savent peut-être pas faire leurs propres pains, ni réparer leurs voitures. Ce que l’Homme oublie… Que le chirurgien ait tout autant besoin pour vivre du boulanger, que l’avocat de l’agriculteur…
Tout à chacun d’entre nous peut en prendre conscience. Vous le saviez, me direz-vous, mais en aviez-vous conscience ? Toujours est-il que la matrice sociétale s’organise à la perfection pour nous faire oublier ce si simple fait. Chaque Homme sur cette terre a besoin de l’Autre, et c’est ainsi.
Le Grand Retour à l’Unité. Celle de l’Intelligence Universelle. De cette ouverture de nos corps intellectuels… (L’élément Feu pour les Alchimistes). Il s’agit là aussi d’un énorme travail individuel que tout Homme peut choisir d’entreprendre….
Si la personne exerce son métier avec amour, il n’y a pas lieu de l’appeler Maître, ni Professeur, ni Docteur… Il s’agit simplement d’un Homme qui exerce son métier – théoriquement – par bonté, et par amour…
Bonté et Amour… Ces deux mots !
Le premier est désuet. Le second totalement galvaudé dans notre langue de Molière.
La matrice, là aussi, a bien fait les choses en divisant, subdivisant, et sous-divisant encore et encore ces valeurs. En inventant des mots pour mieux catégoriser l’individu. Là où il y a division, individualisation, catégorisation, il ne peut y avoir Bonté et Amour car la différence est marquée, comme au fer rouge, ou la couleur de notre peau… Créant ainsi le rejet possible de l’Autre, ou plus simplement la non-compréhension de l’Autre… Quelque part, la peur de…tout simplement… l’Autre…
Depuis petit on nous a appris à respecter l’Autre. Posez-vous la bonne question. Pourquoi devoir respecter l’Autre, si je suis dans l’Amour de l’Autre ?
Alors, pourquoi ne nous a-t-on pas appris à aimer l’Autre, tout simplement ?
Là où l’Amour est, le seul respect n’a pas lieu d’exister…
Puisqu’il y a Amour.
En fait, la matrice nous a appris à avoir peur de l’autre tout en nous imposant une « sous-valeur » : le respect…
Ce n’est pas tout.
Depuis une cinquantaine d’années, on a catégorisé. Les empathes, les hypersensibles, les pervers-narcissiques (au fait, eux, n’ont-ils pas un bagage de souffrance qui fait que ?), etc. J’en oublie, la liste peut-être très longue…
Oubliant que Tous, absolument Tous sont Hommes… Sont Un… Seulement, une nouvelle fois, disséquer la psyché sans la réunifier – après soins et thérapies – permet à la Matrice Sociétale de s’organiser encore mieux pour accroître son pouvoir. De manière très humoristique, l’année dernière, j’ai pu voir apparaître l’appellation « les crocodiles » pour qualifier les hommes qui sont totalement éloignés de leur masculin sacré… La savane est porteuse de nombreuses individualisations / catégorisations… Les zèbres, girafes, chacals… A quand les gazelles, les antilopes…
Oui, c’est vrai que désormais, nous avons aussi la sémantique des meutes de loups… Le mâle Alpha…
L’Homme Alpha, la Femme Alpha… Une nouvelle fois… la division par le langage. Personne, absolument personne ne vous parle de l’Homme Alpha-Oméga… De la Femme Alpha-Oméga… Du retour à l’Homme Originel… A l’Homme Rouge… A l’Adam Kadmon…
Dissocier, diviser pour mieux se comprendre, comprendre l’autre est une chose… Encore faut-il ne pas s’individualiser, se catégoriser soi-même, et surtout… se réunifier, réunifier l’Autre… et trouver les voies et voix du milieu…
Alors, dans tout cela… que vient faire la nouvelle année ?
Peut-être un simple rappel, durant une soirée et une journée que l’Homme debout dans son Humanité existe bien… Afin de ranimer quelque peu la flamme, comme un rappel de ce qu’est la Bonté et l’Amour…
Combien d’entre nous, profitant du changement numérologique (Et oui, en toute fin de compte, ce n’est que cela) décident que le changement viendra d’eux même, du plus profond de leur tripe ? Et non pas de l’extérieur ?
Encore faut-il faire le choix de retrouver ce changement par son propre cheminement intérieur… Et pour cela être sorti de ses peurs -toutes celles qu’un égo surdimensionné exprime – pour retrouver l’Amour de Soi à Soi.
Pourquoi attendre une journée précise pour souhaiter à l’Autre l’Amour, la Santé, la Paix, et même… la réussite professionnelle par le travail. Pourquoi ne pas se souhaiter cela, d’abord à Soi, chaque matin, au réveil, mais aussi à l’Autre, lors de chaque rencontre, de chaque partage, de chaque communication par une pensée, une attention et intention intérieure… C’est aussi cela, la toute puissance du Verbe. La puissance énergétique que nous donnons aux mots par nos seules attentions et intentions.
Tout dépend de l’attention et de l’intention que nous donnons à notre « bonjour » journalier, à chacune de nos actions entreprises, à nos pensées, nos expressions, nos mots…
Et peut-être est-ce la clef qui donnera naissance à un nouveau collectif. La somme des individus créant le collectif, et non plus le collectif qui créera l’individu.
L’Ere du Poisson Vs l’Ere du Verseau dans laquelle nous nous trouvons désormais.
Une nouvelle matrice est désormais en place, coplanaire avec la ou les précédentes. Elle est vierge de toutes écritures. Nous sommes nombreux à avoir reçu cette résonance nous sensibilisant à son existence. Son essence, celle de l’individu qui se construit pour le collectif : l’ouverture du Cœur à l’Intelligence Universelle (Vs l’Intelligence rationnelle) …
Que Chacune et Chacun d’entre nous puisse trouver cela au plus profond de lui.
Ce Langage Cœur.
Du moins, pour celle ou celui qui en fait le choix personnel. Car il s’agit bien d’un choix. Celui d’être cela, cet Homme Bon, un Homme d’Amour. Là, où les mots respect, compassion, empathique, hypersensible, et bien d’autres encore n’ont plus lieu d’exister…
Simplement parce que cet Homme-Là, (Vous ?) a choisi au plus profond de lui ce merveilleux cheminement qu’est celui de la Bonté et de l’Amour. Mais pour cela… il y a du boulot sur soi à faire… Et que cela ne peut passer que par son Soi-Profond… Ce que les Énergies Multidimensionnelles de l’Intelligence de la Lumière nous rappellent depuis des éons…
Ainsi, si j’avais un souhait pour cette nouvelle année, que celle ou celui qui en fait librement ce choix, prenne et apprenne à marcher sur ces merveilleuses voies et voix que sont celles de la Bonté et de l’Amour.
Agapé.
Frédéric-Arémis-Florin https://www.lesloisducoeur.com/
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