Hier, une conversation avec une personne que j’ai côtoyée durant un temps m’est revenue en tête et notamment une phrase qu’elle m’a dite après que je lui ai expliqué que je n’avais plus aucune envie qu’on me noie sous du négatif, et que je ne l’écouterais plus si elle choisissait de me parler sans arrêt de ses problèmes ou de tout ce qui allait de travers dans le monde selon elle et ainsi de suite.

Cette fameuse phrase c’était : « Mais de quoi on va parler alors ? »

Là, autant vous dire que j’ai été choquée de sa réponse, surtout que je voyais bien que cette personne était tout à fait sérieuse dans son questionnement, parce qu’en somme, elle me disait « Si on ne se plaint pas, si on ne parle pas de nos problèmes, s’il n’y a aucun ragot à partager, mais qu’est-ce qui reste alors ? » comme si le quotidien (et la vie) n’était fait que de négatif et qu’au-delà de ce négatif il n’y avait plus rien.

Et puis ce matin, une de nos créatrices délibérées a partagé une vidéo dans le groupe qui parlait d’une enseignante proposant un contrôle surprise à ses élèves. Elle distribue les feuilles et elle demande ensuite à ses élèves de retourner la feuille. Là, il y a un point noir au centre de la feuille, et l’enseignante leur demande de parler de ce qu’ils voient sur ce côté de la feuille.

Là, tous les élèves ont pris grand soin de parler du point noir, de son emplacement sur la feuille et de tout ce qui pouvait concerner ce point noir, mais personne n’a parlé de tout l’espace blanc qu’il y avait autour de ce point noir… Ce qui m’a ramenée à ma pensée d’hier et à ce que je souhaite partager avec vous aujourd’hui.

Beaucoup de personnes ont tendance à se focaliser uniquement sur le négatif, à croire qu’effectivement, autour des problèmes du quotidien, il n’y a rien de vraiment consistant à se mettre sous la dent. Il arrive aussi que certaines personnes trouvent un sens à leur vie à travers leurs problèmes, car que resterait-il, selon elles, si tout allait pour le mieux (et on peut remarquer ici une très « belle » croyance limitante) ?

De mon point de vue, c’est purement et simplement une aberration quand je vois toutes les belles choses qu’il peut y avoir à observer, à apprécier et à partager au cours d’une seule et même journée. Si on fait juste un petit effort pour chercher, on trouve inévitablement des éléments positifs, déjà rien que dans le décor autour de soi.

Quelle est donc la différence entre ces deux points de vue ? C’est l’habitude qu’on a prise quant à notre point de focalisation !

Je compare souvent ceci à ce qui se passe quand on prend une photo. Si on zoome (focalise) sur une partie sombre du décor, on va obtenir une photo toute noire et on pourrait croire que le lieu photographié n’était que ça (noir). Mais si on on photographie l’ensemble de la scène, on va alors voir toutes les couleurs qu’il y a autour, et toutes les belles choses qui étaient pourtant juste là. Le même endroit a été photographié, mais on a d’une part focalisé notre perception sur une zone sombre, alors que d’autre part, le focus portait sur l’ensemble du tableau et toutes ses belles nuances.

Il se produit exactement la même chose avec ce sur quoi on focalise notre attention au quotidien.

Quand on a pris l’habitude de ne regarder que le négatif et les problèmes, on finit par croire qu’il n’y a que ça, et on pense comme cette personne dont je parlais plus haut qu’en laissant ces éléments de côté, on se retrouvera confronté au néant, qu’il n’y aura plus rien à partager.

Mais quand on commence à chercher délibérément ce qu’il peut y avoir à apprécier, où qu’on soit et quoi qu’on vive, notre esprit se met automatiquement en recherche d’une réponse et on finit par voir spontanément tout le beau qui est juste là et qu’on ne pouvait pas percevoir avant.

C’est une question de choix.

Comme je le dis toujours, chacun est libre de tracer sa propre route, il n’y a jamais d’obligation de quoi que ce soit.

Chacun est libre de se plaindre comme d’accepter d’écouter ceux dans leur entourage qui se plaignent.
Chacun est libre de rester focalisé sur du négatif la majorité du temps comme de continuer à écouter ceux qui ne parlent que de ça.

Ca ne sera en tout cas plus mon choix, et je vous dirais que ça a été l’une des meilleures décisions que j’ai pu prendre dans ma vie.
Quand je vois qu’on tente de me remplir la tête avec des plaintes ou autre, j’y mets fin immédiatement.
Quand on a une attitude agressive ou malveillante avec moi, je dis stop tout aussi rapidement et je pose les limites nécessaires.
Je ne suis pas en lutte contre le négatif. Il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières. C’est juste qu’à partir de ce qui est dans l’instant, je fais un choix, et un des paramètres de ce choix est que mon bien-être passera désormais toujours en priorité parce que je sais que rien ni personne ne peut venir me perturber si je ne le permets pas (et on en revient à la notion de responsabilité abordée hier).
Quand j’évoque ce point là, on me dit souvent : mais on ne peut tout de même pas couper les ponts avec toutes les personnes négatives qui nous entourent ou avec ceux qui font partie de notre famille ! Eh bien si, on peut ! Si vous estimez que c’est bien pour vous, si vous en avez envie et que vous êtes ok avec ça, vous pouvez tout à fait faire ce choix là.

Et si vous vous sentez mieux à maintenir ces liens qu’à les couper ou à les limiter, dans ce cas maintenez-les, mais ne dites pas que vous ne pouvez pas, parce que c’est faux. C’est juste que ce n’est pas votre choix et c’est ok comme ça.

Ici je partage mes réflexions, notamment celles qui ont pu m’aider à avancer et à me libérer de tout ce qui entravait mon bien-être et ma joie de vivre, mais le fait qu’on suive le mouvement ou non ne me préoccupe pas. Je tends des perches, j’exprime ce que je pense, ensuite chacun est libre d’en faire ce qu’il voudra.

A vous de faire votre tri et de piocher dans ce qui vous parle ou vous fait du bien.
Et pour en revenir au négatif, si vous avez du mal à prendre de la distance avec certaines personnes qui sont toxiques pour vous (même si elles ne le sont pas nécessairement dans l’absolu) dites-vous ceci : quand vous restez dans ce type de rapport où les échanges tournent autour d’éléments désagréables et pesants, le fait de prêter attention au négatif exprimé par l’autre fait qu’en focalisant votre attention sur ce négatif vous allez inviter ce type d’expérience dans VOTRE vie, et en prêtant une oreille attentive au négatif exprimé par l’autre, vous encouragez cet autre à attirer lui aussi encore plus de négatif dans sa vie. Vous voyez le cercle vicieux ? Qui a quelque chose à y gagner ? Personne…

Le but du jeu n’est pas d’occulter ses émotions pesantes, car il est important de les accueillir, mais il n’y a nul besoin de ruminer sur DES FAITS désagréables pour accueillir ses émotions, et c’est en plus quelque chose que nous sommes tous capables de faire par nous mêmes en tant qu’adultes.

Certaines personnes pensent aussi qu’on ne peut pas résoudre un problème autrement qu’en ruminant ce problème, mais c’est faux. Et le meilleur moyen d’obtenir ce que nous désirons, c’est de nous focaliser sur LA RECHERCHE D’UNE SOLUTION, et ça fait toute la différence.

Quand on rumine un problème, on focalise sur le problème, on le maintient dans son expérience et on se sent mal.
Quand on fixe son attention sur la recherche d’une solution, on invite à soi une ou plusieurs solutions, et en plus on se sent bien.
Quand on commence à appliquer la loi d’attraction de façon consciente, tout ça devient petit à petit évident, et on sait que le fait d’accorder notre attention à ce qui génère un malaise en nous ne nous emmènera pas où nous voulons aller, alors nous faisons un autre choix, celui qui nous permettra de concrétiser nos rêves, qu’ils soient petits ou grands.

A chacun de choisir ce qu’il veut pour lui à présent et d’agir selon ce qui sonne juste pour lui. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix à faire, juste ceux qui vous conviennent à VOUS…

Avec mes meilleures pensées

Laure   http://laurezanellacoaching.fr/