Alors que le printemps s’installe, après cette ébullition d’énergies du « nouveau » qui demandaient simplement à émerger, après les secousses et remous, c’est le calme qui s’invite. Le calme avec ces périodes de « faire » et de « non-faire », de silences profonds et de Joie tout aussi puissante. L’énergie du 4, le mois d’avril, nous invite à nous poser et à « structurer » notre intériorité. C’est le moment de tirer profit des expériences passées pour avancer sur une base de vie solide. Qu’elle est-elle ? La conscience de l’Amour Divin comme priorité.
Tout cela se passe, cela se passe simplement sans que le personnage ne vienne dévier quoi que ce soit. Ce n’est rien d’autre que l’expression de l’Être derrière le personnage ne survienne. Cela se passe simplement et nous prenons ainsi conscience que le « Faire » n’a pas de but à part celui de la simple expression de la Joie de l’Être. Le « Faire » est là, il s’invite, il se vit, il se goûte. Le but, la raison du faire ceci ou cela ne peut être qu’une interprétation du personnage qui ne sait pas faire autrement, il ne peut pas comprendre que l’Action est simplement l’Action dans l’instant. Le personnage cherche une raison à tout hors il n’y a que l’expression pure de la Joie de l’Être, l’expression de tous les possibles selon le Un.
Ainsi le mental/ego n’est pas considéré comme un adversaire, il apprend à se reposer, à se construire sur les élans du cœur sacré. Ce n’est pas une résistance mais un « cesser le combat », l’acceptation, le lâcher-prise à la puissance de la Vie circulant en nous. Nous pouvons choisir de ne rien retenir, de laisser aller les tracas et les frustrations, les angoisses et les incertitudes. Car dans ce retour à l’unité, nous retrouvons aussi l’association de l’adulte et de l’enfant. Retrouvez l’enfant Lumière dans votre chakra du cœur, il est à même de vous enseigner la spontanéité, l’innocence, l’insouciance, la joie pure du moment présent. Et l’adulte, dans ce partenariat, lui transmet sa sagesse et sa protection. Cela vous amène à percevoir la magnificence de la vie, à réapprendre à vous émerveiller de la beauté de la planète et de la matière.
Quoi qu’il se passe, cela se passe. Si je m’abandonne à « Cela », si le personnage laisse la place à l’Être alors Cela peut être vécu comme étant la simple et joyeuse évidence qui n’a ni prévu la suite ni jugé l’avant. « Cela » se passe, Je Suis « Cela ».
Sophie Riehl https://sophieriehl.com/
Laisser un commentaire