Le 15 avril à 18h50, un violent incendie ravageait les combles de la cathédrale Notre Dame de Paris, monument symbolisant l’un des plus hauts emblèmes de la chrétienté, patrimoine de France, structure et pilier ancestraux de plus de 850 ans d’histoire, que pouvons-nous donc en déduire, symboliquement parlant ?
Trop d’abus de toutes sortes ont été déploré depuis des décennies, les choses doivent changer pour rétablir l’équilibre énergétique de l’âme de notre pays en accord avec notre âme, c’est un karma collectif que nous vivons, puisque le Nœud Sud, ce que nous ramenons d’autres vies, se trouve entre Saturne et Pluton, faisant resurgir des limitations passées non assumées qu’il nous faut à présent remettre en question.
Depuis que le monde est monde, nous vivons sur un système où toutes les branches de l’autorité patriarcale ont pourri et perverti nombres de nos institutions, ou le mensonge, l’abus de pouvoir, l’avidité d’or et d’argent, de propriété, de sexe détourné et défendu, d’hommes d’églises ou d’états corrompus…, où chaque nation ou puissance, tire à elle les ficelles pour leur propre profit, où les puissances mondiales manipulent et asservissent toute vie…, nous sommes loin d’une éthique morale saine, ce n’est pas étonnant que la gangrène qui s’est propagée dans nos institutions, se propage jusque dans nos sols, dans les racines de notre Terre et de notre Être…, empoisonnant notre corps, notre esprit, jusqu’à parfois toucher notre conscience et notre âme.
Nous sommes déstabilisés, perdus, et nous essayons de nous débattre dans tout ce marasme énergétique, car comme un enfant qui a un père défaillant et qui a du mal à grandir comme il se doit, avec de bons « re-pères », nous poussons, nous aussi de travers, car nos structures patriarcales perverties jusqu’à la moelle, qui sont, soit-disant, nos modèles en matière d’autorité et d’éducation, nous montrent l’exemple d’une parentalité sociétale défaillante et distorsionnée. On peut alors comprendre pourquoi le monde est ce qu’il est…
Avec le Nœud Sud conjoint à Pluton, il s’agit de prendre conscience de tout cela mais surtout de détruire les bases de ces structures, de purifier toute cette perversité, par le feu par exemple, afin d’éradiquer le mal à la racine. Ceux qui se sont intéressés à l’histoire des religions, de l’église et de l’état dans l’histoire de notre humanité, savent très bien le rôle qu’elle a eu à travers les âges, et comme pilier de notre foi et de nos croyances, notre Père à tous, elle n’a pas fait que du bien, bien au contraire…
Pluton, c’est les pulsions, les forces du mal, les perversions, la sexualité, les instincts, les passions, tout cela doit trouver sa rédemption, mais pour cela, il faut que cela passe par un processus de transformation, de purification, de mort et de renaissance.
Au lendemain de l’entrée dans la semaine sainte et donc du dimanche des Rameaux, qu’un monument patriarcal de cette ampleur, abritant notre foi et nos espoirs, prenne feu, détruisant le toit peut nous laisser assez perplexe, mais nous invite aussi à nous interroger.
En effet, le toit est ce qui permet à un édifice de le protéger de toutes intempéries ou adversités extérieures. Jadis, on disait même qu’il protégeait de la colère des Dieux ou des diverses influences célestes. Le toit se trouve toujours au dernier étage d’un édifice qui symboliquement est en analogie avec notre Être, et donc avec la tête et tout ce qu’il y a dedans, notamment notre mental, nos pensées, nos convictions ou nos croyances mentales, et non de cœur. De ce fait, le toit est comme un couvre-chef, il recouvre et protège les pensées, et donc l’esprit.
Le fait que le couvre-chef et donc le toit brûle suggère qu’il n’y a plus de protection, libérant de ce fait, l’esprit, le mental, les pensées qui sont ainsi livrés à eux-mêmes, ouvert sur le ciel et l’univers et donc soumis aux influences célestes.
De plus, le 15 avril est le lendemain du dimanche des rameaux, 1er jour de la semaine sainte, où est célébrée l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem en tant que Messie et qui suggère la passion du Christ et sa mort sur la croix. C’est le signe de la victoire de la vie sur la mort. Ces rameaux, une fois bénis, proclament dans la conscience collective la résurrection promise à chacun, les espoirs, l’espérance, en une vie lavée de tous péchés. Les rameaux annoncent donc la nouvelle espérance à travers le corps de Jésus transfiguré à travers la mort.
Pour ceux qui ont lu ou visionné la vidéo que j’ai faite sur la pleine Lune du 19 avril, symbolisant l’expiation de nos péchés par la crucifixion, le fait qu’un des patrimoines Français et Spirituel prenne feu par le toit, à l’entrée de la semaine sainte, nous fait penser que c’est toute la structure mentale et l’esprit, en rapport avec la représentation symbolique de l’église et de la religion, comme mère et père de notre foi et de nos croyances, qui doivent être purifiés, transformés, pour renaître de leurs cendres. La structure n’est plus soumise à la raison de l’homme, puisqu’il n’y a plus de repère de toit pour la couvrir et la protéger, mais est soumise dorénavant aux influences célestes. Nos structures s’effondrent, c’est le moment de faire nos preuves…
Ainsi, pour rentrer dans le nouveau monde, il ne va pas être possible de transporter avec nous, toutes pensées, convictions, ou principes erronés, distortionnés, pervertis, mais bel et bien de nous dépouiller de tous ce qui empoisonne notre monde et notre alignement intérieur.
Saturne et Pluton transitent actuellement le 3ème décan des Capricornes, qui est régi par Neptune qui parle de capacité à saisir l’essentiel, d’aller vite au cœur des choses. C’est le décan de la précision.
On parle de la flèche qui est une partie pointue de l’édifice qui surmonte une tour. La flèche est justement un symbole de précision. Symboliquement le mot flèche correspond à une sorte d’ouverture par laquelle la lumière peut jaillir. Elle est le symbole d’échange entre le ciel et la terre, pointant vers le haut, elle représente la verticalité, la droiture qui libère des conditions terrestres. Le fait qu’elle tombe sous les brasiers de Notre- Dame, symbolisant la droiture et la verticalité, à l’image de notre propre verticalité et intégrité, devrait nous interpeller.
Avons-nous dépassé certaines limites non autorisées ? Est-ce le début annonciateur de troubles beaucoup plus prégnants ? Sommes-nous toujours les adorateurs du Vaux d’Or ? Dans qui ou dans quoi avons-nous mis notre foi ?
Cette flèche nous a t’on dit, est tombée sur la Nef, détruisant une partie des voûtes de la Nef, il semblerait que cela soit la 4ème travée, ainsi qu’une partie du Choeur et du Transept. Symboliquement, le nombre 4 correspond à la structure, à la base d’un édifice, ce sont les fondations. En ce qui concerne la Nef, on dit que c’est le vaisseau central de la cathédrale, on l’identifie à un navire ce qui nous renvoie à l’enseignement de Jésus qui prônait sa parole dans une barque entourée de ses disciples, symbole de l’église naissante. Le Choeur est le centre de toute vie, le Transept est ce qui coupe transversalement la nef, formant une croix, il correspond à la croisée des chemins.
Le message est semble t-il tout à fait compréhensible dans cette semaine sainte avant le vendredi saint, jour de la pleine lune, de l’expiation et à 3 jours de la résurrection à la Pâques.
Les fondations de notre être semblent touchées à l’image de cette 4ème de voûte, notre foi, nos croyances sont à la dérive, nous naviguons sur un flot d’illusion et de tromperie qui atteint le Chœur de notre vie et de toute vie, nous sommes véritablement à la croisée des chemins, et nous ne pouvons pas compter sur quelques protections divines, car la protection (le toit) est tombé. Nous ne pourrons compter que sur nous-même, par nos choix et nos décisions, par notre intégrité et de notre alignement.
Neptune représente tout ce qui est lié à la foi, à la religion, et se trouve actuellement à 17°35 en Poisson, décan qui est régi par Saturne, qui parle d’épreuves, de restrictions, comme pour montrer une mission spirituelle, c’est le décan de l’initiation.
La maîtrise de ces 2 décans se renvoient mutuellement l’un vers l’autre, on pourrait dire qu’ils sont en réceptions mutuelles, c’est à dire que ces énergies se connaissent bien, en Capricorne et en Poisson, avec Saturne et Neptune qui sont en plus, liés actuellement par un sextile. Cet aspect amène un besoin de concrétiser notre idéal le plus élevé par la construction de nouveaux idéaux, plus vrais, plus réalistes, plus justes, tout en développant une conscience plus collective, tout en s’ouvrant au monde. Reconstruire nos édifices extérieurs et intérieurs sur de nouveaux concepts, et une toute autre foi, sera notre mission à venir…
Le jour 15 correspond à l’arcane du tarot, le Diable qui symboliquement correspond au pouvoir, à l’inconscient collectif, aux pulsions primaires, qui nous invite à la maîtrise de ces pulsions afin qu’elles deviennent constructives et non destructrices. C’est l’intelligence supérieure qui agit comme une étape cruciale et déterminante dans notre évolution. Cet arcane parle aussi bien de la passion positive que de déséquilibre ou d’excès. Ce sont les désirs refoulés, cachés, c’est un puissant réservoir d’énergie qui, ce jour-là, a permis d’embraser l’un des monuments les plus représentatif de la foi chrétienne.
En cette semaine sainte, qu’avons-nous besoin de purifier, par rapport à nos croyances, notre foi, au niveau de nos pensées ou de notre esprit ?
15 c’est aussi la réduction de 1 + 5 qui suggère que pour devenir UN, l’unité de nous-même, il nous faut maîtriser l’énergie du 5, qui représente symboliquement l’équilibre entre les désirs du corps et de l’esprit. Il symbolise le changement, l’ouverture sur de nouveaux horizons, il représente le Pape en tarot, le rang social le plus élevé dans l’église chrétienne, mais pour y arriver, il nous faut d’abord traverser l’énergie du 6 (1+5=6) qui parle de choix à faire entre la raison et les sentiments, de désirs physiques, amoureux ou sexuels et de l’épreuve qui nous fait front.
C’est le symbolisme du doute et de la foi, qui nous traverse depuis un certain temps.
Prenons-nous les bonnes décisions en notre âme et conscience, issues de notre sagesse intérieure ? Où, nous laissons-nous envahir par l’inconscient collectif ?
Depuis qu’Uranus est rentré dans le signe des Taureaux, signe qui symbolise aussi notre patrimoine culturel et architectural, tous les éléments de la création se réunissent pour que l’ancien monde se détruise petit à petit en vue d’une renaissance transformatrice dans l’ère du Verseau.
Et en dissonance à Neptune, ce 15 avril, la foi, les croyances, ou l’illusion avec Neptune, rentre en conflit avec la transformation, l’inattendu, l’imprévu, amenant un événement compliqué ou une mise à l’épreuve.
Cela revient à dire qu’avec le feu qui a ravagé la toiture de la cathédrale Notre Dame, nous sommes mis à l’épreuve, épreuve initiatique qu’il va nous falloir comprendre, conscientiser et accueillir en soi, afin que chacun dépasse ses propres croyances limitantes, qu’il puisse remettre en question sa notion de foi, foi en la vie, foi en soi, foi en l’autre, et qu’il apprenne à se pardonner.
C’est ainsi que l’homme nouveau apparaîtra, non plus axé sur lui-même, mais accès sur l’humanité, prémisse d’une ère nouvelle.
Péris Angélique http://astrotransgenerationnel.over-blog.com/
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