Quand l’humain à peur, il ressent une émotion qui peut se décliner en diverses sensations s’ajoutant parfois les unes aux autres, tel que le souffle court, les membres qui se crispent, les mains qui deviennent moites, etc. La peur fige, la peur paralyse, la peur nous maintient dans un état hypnotique où le corps mental produit une quantité de scénarios potentiels plus traumatisants les uns que les autres. Seulement, quelle utilisation de l’imagination faisons-nous là ?La peur est une énergie de basse fréquence à laquelle nous pouvons devenir réceptifs dès lors que nos questionnements restent sans réponses, et surtout sans les réponses que nous désirons entendre. Alors, dans un réflexe de surprotection, notre moi inférieur peut nous prévenir du pire, comme si de le savoir pourra nous y préparer. Mais c’est là un réflexe qu’il ne faut pas chercher à développer ni même à conserver, car tous les réflexes ne sont pas sains pour l’humain qui se construit rappelons-nous, sa santé et les conditions de vie dans lesquelles il se destine à évoluer.

De même que l’humain conscient s’émancipe petit à petit de ses réactions de colère, d’orgueil ou encore de jalousie, l’humain doit peu à peu transformer sa réaction face à la peur en prenant conscience sur l’instant qu’il a le pouvoir de tirer de cette information une utilité, un but transcendantal qui l’invite dès lors à puiser plus de lumière en lui. Alors il peut ainsi choisir de faire converger ses pensées au profit d’un imaginaire emprunt de sagesse et de paix, lorsque les réponses qu’il attend ne sont pas immédiates. Il contribue ainsi au rôle de gardien de son propre sanctuaire, le gardien de la lumière et de l’Amour, sa demeure véritable.

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