Où, quand, comment ? Votre tête vous posera régulièrement ces questions. Elle cherche à se situer, à anticiper. Elle cherchera toujours à se préparer. Mais elle n’est pas destinée à trouver les réponses. Elle est destinée à les accueillir. Et qui accueille les réponses ? Quand ces trois mots commencent à tournoyer dans votre esprit, posez-vous une ultime question. La question qui délivre, qui libère. Cette question est : comment suis-je censée recevoir les réponses ? Car si vous voulez des réponses, il vous faut avant tout savoir où les chercher. Et c’est là que tout le travail intérieur est d’une nécessité absolue. Car la providence parle dans l’oreille du sourd aussi sûrement que celui qui a l’ouïe fine. Elle répond en vous au moment opportun, toujours. Mais lorsque votre esprit est embrumé par ces trois premières questions qui ne cessent de retourner les possibilités sans jamais laisser place au silence, la voie de la providence aussi subtile soit elle ne peut se contraindre à parler plus fort encore. Elle attend patiemment que vous soyez disponible pour l’écouter. Disposé à l’écouter. Elle ne vous donnera pas tous les détails en un seul jaillissement de lumière. Car tout chemin suit un itinéraire, aussi inconnu soit-il. Non, elle éclairera votre route pas à pas, à mesure que vous vous fiez à elle. Une rencontre, une nouvelle, une coïncidence, elle crée les indicateurs qui vous placeront toujours sur la bonne voie sans que vous ayez pour autant une vue sur l’ensemble.
C’est pourquoi votre foi en vous, en votre appartenance à l’ensemble du cosmos, doit être réaffirmée en permanence. Pour persévérer sur votre chemin de réalisation et vous délester toujours plus du poids de ces trois questions initiales. Cette foi se nourrit de vos expériences et vous montre que tant que vous écoutez ces indications intérieures muées par les suggestions du cœur et même sans visibilité, vous pouvez avancer l’esprit libre et le cœur léger de savoir que tout vous sera pourvu. Pourvu que vous soyez en harmonie avec l’idée même de la providence. Car elle se nourrit de ce qu’on lui accorde comme importance dans notre propre vie. Et elle crée ce que nous sommes disposés à créer.
Lulumineuse http://lulumineuse.com/
Laisser un commentaire