Nous sommes des êtres infiniment talentueux qui font l’expérience humaine
Nous sommes ici pour voir les choses d’une autre manière, pour Explorer
Ce n’est jamais toi que tu dois changer, ce sont tes croyances, ta manière de penser et de percevoir les choses
C’est ainsi, avec un autre angle de vue, plus vaste, plus coloré, plus étendu, au-delà des formes, à travers les sons, dans la lumière du jour ou à travers la lueur de la nuit
La vie est un bel indicateur de ce que nous portons en nous et comme tout s’accélère, nous récoltons presque immédiatement ce que nous semons.
Alors voici une illustration de ce que la vie m’a fait expérimenter et qui m’aide à mieux comprendre comment fonctionne la loi de causes à effets :
Si aujourd’hui je me sens en colère et nourris de mauvaises pensées envers autrui, je m’auto-pollue et cela me maintient dans le brouillard jusqu’à ce qu’un gros coup de vent me permette d’y voir plus clair. Et tout de suite après ça je recommence, car je récolte le mauvais temps que j’ai semé, en nourrissant ma colère. Et je finis par m’habituer à vivre dans la brume et à ne plus distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais pour moi.
Je cherche alors des fuites pour tenter de trouver des percées de lumière, car l’obscurité amène de la souffrance et nourrit la peur. Parfois je rencontre des accalmies et là je me rends compte à quel point il est possible de sortir de la souffrance et d’être en paix. Et les tempêtes font surface, l’une après l’autre, tournant autour des mêmes points à éclairer dans ma vie, amenant des situations qui se répètent, avec de nouvelles personnes et dans un nouveau décor, à chaque fois.
En tant qu’hypersensible, je me sens parfois à fleur de peau, car tout devient trop, tout devient difficile à gérer. J’observe ce qui se produit en moi et pourtant je le subis, car les émotions me submergent et je rentre en réactivité face au monde, au lieu de le laisser me pénétrer, pour mieux comprendre ce que la vie a à m’enseigner.
Les peurs altèrent le jugement et deviennent incontrôlables, alors qu’au fond de moi, je sens que cela n’est qu’une illusion, un mauvais filtre qui transforme la vision du cadeau en poison et où l’image du miroir me reflète une potentielle attaque de quelques figures inhospitalières, que je ne souhaite pas identifier en moi.
Et là, se fait ressentir le sentiment d’isolement, le besoin de se rassurer, d’aller voir ce qu’il y a de plus lumineux en moi, loin du miroir qui me renvoie mes propres blessures, dans la solitude intérieure.
Les besoins de la matérialité sont vécus comme un poids et plus cela me pèse, et plus la vie m’y confronte. Alors je rentre pleinement dans les croyances, qui me poussent à répondre à telle et telle obligation, pour me donner raison de vivre cela comme un poids. Et je nourris ce brouillard, ces peines, ces colères, ces peurs, ces pensées, qui m’auto-polluent et qui constituent mon quotidien, en creusant ce trou dans mon réservoir de joie intérieure, qui s’assèche et me rend aussi sèche que la paille.
Et parfois je rencontre le soleil, je rencontre la vie, je rencontre des oasis de plénitude, qui m’indiquent que je n’ai pas puisé dans la bonne réserve. Celle que je recherche est derrière ces illusions, c’est le puits de l’Amour infini qui m’apporte cette joie et cette confiance. Et quand je creuse au fond de moi et déblaie les obstacles qui jusque-là m’empêchaient de le voir, je réalise que tout ce que j’ai créé avant ça n’était que des graines stériles qui m’asséchaient en me faisant vivre tous ces états émotionnels souffrants.
J’en ai pris conscience et grâce à cela, je remercie pleinement la vie de m’avoir permis de comprendre les effets qui découlaient des causes que je me suis créées. Avec la loi de causalité, je suis en gratitude d’avoir fait le lien entre causes et effets, pour me donner le choix maintenant, de vivre les causes qui me font puiser dans le réservoir de l’Amour. Et je vis la gratitude, grâce à toute cette joie qui me nourrit et qui nourrit mes pensées, mon quotidien et ma vie.
Et cela repart, comme des cycles, de haut en bas, de bas en haut, je vis différents stades émotionnels, différentes rencontres, qui me permettent grâce à la réactivité et l’état de souffrance, de regarder les mauvaises graines, les mauvaises herbes, qui obstruent la fertilisation des graines de l’Amour.
Alors bien que confrontante, la vie m’a offert et m’offre toujours tous les ingrédients nécessaires pour expérimenter ce dont j’ai besoin pour comprendre comment fonctionne le plan de la causalité, et comment passer de l’état d’inconscience à un état plus conscient de ce que cela entraîne, pour que mon libre arbitre s’aligne naturellement à ce flux d’Amour qui m’oriente toujours vers la vibration de l’Amour et d’abondance.
Aujourd’hui, la vitesse de matérialisation de nos pensées est si rapide, que nous ne pouvons plus choisir le confort du connu, l’ignorance et le déni. Même si l’égo souhaite se vautrer dans sa zone de confort et regarder ses séries en boucle, qui parlent toujours des mêmes histoires, et qui le confortent dans ce qu’il connaît, l’état de souffrance nous ramène toujours, vite fait bien fait, à nous regarder dans un miroir, pour prendre conscience de ce qui est.
Et c’est ce qui nous permet d’aller toujours plus haut, dans l’exploration de Soi. Vivons les étapes comme elles viennent, sans chercher à les franchir, juste en les vivant et en regardant, pour comprendre.
Nous avons peur de tout ce qui nous dépasse, car nous croyons que cela va toujours à l’encontre de nous afin d’obligatoirement nous faire mal. Ainsi, toute notre vie, nous nous sommes battus contre tout ce qui nous dépasse parce que nous n’avons pas pu comprendre pourtant que c’était là seulement pour nous aider.
Toute la souffrance due à notre combat cependant n’est pas due à ce qui nous dépasse, mais est la conséquence du barrage que l’on a créé à tout ce qui voulait nous aider pour transcender notre condition limitée. Pour bien entrevoir toute la réalité de ce monde falsifié, car inversé, il faut bien intégrer cela : les bonnes personnes auront toujours l’apparence des mauvaises, et les personnes toxiques et malfaisantes seront sans cesse adulées par la majorité parce que tout n’est jamais ce qu’il parait.Tout ce qui se montre en ce monde illusoire est là pour cacher quelque chose. Arriver à le voir, c’est percevoir derrière les faux semblants ce qui est là, ce qui ne se montre pas, mais qui toutefois est le plus important, car c’est la réalité sans tous ses fards.
Comme tout est faussé, nous nous battons contre tout ce qui est là pour nous aider et nous laissons faire tous ceux qui nous veulent du mal. Voilà le dilemme extrême et paradoxal de ce système flamboyant parce que sa lumière sert l’illusion. Cela pour faire croire au plus grand nombre qu’elle est là pour les éclairer sur leur chemin alors que tout au contraire, elle les dirige vers tout ce qui aggrave et accélère leur propre fin.
Voilà le paradoxe qui nous enferme tous à voir tout ce qui n’existe pas afin de nous cacher leur immonde dessein. Tant que l’on n’aura pas remis les pendules à l’heure et que l’on n’aura pas inversé la tendance qui nous a fait croire à tout et son contraire, on restera leurré à l’extrême. On ne pourra pas interpréter tout ce que l’on voit correctement et là est leur véritable but, leur seule cape d’invisibilité.
C’est seulement après avoir remis de l’ordre dans tout ce qui se montre que l’on peut commencer à comprendre les choses telles qu’elles sont et ainsi, on peut s’ouvrir à ce qui nous dépasse. Tout ce qui nous dépasse est là justement pour nous aider à vivre une vie libérée de toutes ces illusions inculquées qui nous font voir les choses pour ce qu’elles ne sont pas. Cela nous assiste ainsi à enlever tous les filtres, toutes les projections qui continuent de nous illusionner.
Avant de s’ouvrir à tout ce qui nous dépasse, comprenons ensemble déjà ce que cela signifie réellement. Tout ce qui nous dépasse est le flux même du vivant dans lequel nous nous trouvons et qui nous pousse, nous donne l’impulsion et l’élan d’être. C’est le mouvement même de la vie qui s’écoule… c’est à nous de décider vers où l’on veut tendre. Tout ce qui nous dépasse est là pour nous soutenir dans cette expérience de vie qui est là pour nous aider à comprendre où nous allons.
Dans cette unité, tout est interrelié par la vie même que nous partageons tous et qui de manière énergétique communique à l’ensemble de nos différents états vibratoires. Grâce à ces échanges continus, les informations arrivent à chacun tout en passant par le prisme de sa propre forme afin de lui permettre de s’ouvrir à une certaine compréhension de tout ce mouvement qui nous dépasse. Ce mouvement peut être considéré comme le siège de la conscience même, de la conscience de soi à travers le jeu des changements qui s’opèrent sans cesse en nous-mêmes.
Comprenez que ce mouvement même qui nous dépasse totalement et qui est hors de portée, pour l’instant, de notre compréhension limitée, nous fait peur, car il porte sur lui toutes les projections de nos peurs les plus irrationnelles. Ces peurs sont pourtant là pour nous protéger de l’inconnu, mais elles nous limitent aussi à faire l’expérience de la vie seulement parce qu’on se croit obligé de faire front à ce qui nous est inconnu.
Tant que cet inconnu restera projeté hors de nous-même, sur autrui ou sur les circonstances extérieures, nous ne pourrons pas entreprendre de nous ouvrir au véritable processus de la vie. Nous le verrons simplement à la lueur de nos limites, de nos croyances et ainsi tout portera l’apparence de nos projections inconscientes. Le processus de la vie lui-même est le passage de l’inconscience à la conscience. Cet inconnu en nous est la raison d’être du processus qui nous permettra d’entrevoir et d’éclairer toutes ces zones inconnues afin d’avoir l’opportunité d’en prendre conscience.
Tout est là pour que l’on prenne conscience de cet inconnu en nous-même, car nous sommes là pour reconnaitre qui nous sommes réellement. Comme tout est en nous et que nous l’ignorons, alors cet inconnu se projette à l’extérieur de nous pour pouvoir le découvrir pour ce qu’il est… C’est-à-dire une part de nous que nous ignorions et que nous avons besoin d’intégrer afin de nous ouvrir à notre totalité.
En d’autres mots, tout ce qui nous dépasse est ce que nous sommes déjà et avons toujours été. Comme nous l’ignorons, nous ne pouvons le voir comme faisant partie intégrante de nous-même, alors nous inventons des systèmes de croyances à travers l’apparence d’entités extérieures qui personnifieront un temps tout ce que nous sommes déjà.
Ces systèmes de croyances, à l’heure où je vous écris, sont en train d’être transcendés par le mouvement même de la vie qui existe en chacun. Grâce à cela, beaucoup pourront s’ouvrir peu à peu à une nouvelle compréhension de ce qu’ils sont dans cette unité. Car c’est de là d’où ils proviennent et c’est vers là qu’ils se dirigent tous.
Lorsque ce mouvement de la vie sera vraiment compris, nous pourrons alors lâcher prise sur tout ce que l’on croit, sur tout ce que l’on veut, sur tout ce que l’on désire et nous laisserons enfin de la place à ce processus de vie qui n’attend qu’une chose, éclore dans le vide de notre être infini. En fait, tout ce que l’on croit devient toujours le barrage à l’expérience de tout ce qui nous dépasse.
Ce qui nous dépasse est justement là pour nous faire exploser ce barrage, cette illusion qui nous asservit et nous empêche de vivre une vie à la hauteur de ce que nous sommes réellement. Nous sommes de manière détournée : tout ce qui n’existe pas. Ce sont précisément toutes ces croyances, toute cette illusion qui génère sans cesse notre malheur, notre souffrance, notre errance et aussi notre combat journalier.
Comprenez qu’il n’y a aucun combat, car l’être en vous est déjà ce qu’il est, il n’a pas besoin de combattre quoi que soit puisqu’il est déjà toute chose. C’est simplement vous, à travers le prisme de vos croyances qui avez besoin de vous battre contre tout ce qui vous dépasse parce que vous projetez toutes vos peurs, toutes vos incompréhensions sur l’extérieur, sur les autres et par le fait même sur le processus de la vie.
Tant que vous vous identifierez à cette illusion, vous vous battrez sans cesse contre le processus même de la vie, car vous suivrez toujours un mouvement contraire à tout ce qui vous dépasse, et c’est seulement pour cela que tout sera fait pour que vous compreniez votre errance à travers la souffrance même du frottement de ce mouvement infini qui est en vous.
Cette illusion n’a de sens que de vous perdre ! Tant que vous regarderez la vie à travers ce prime totalement inversé, vous serez sans cesse détourné à vivre tout le contraire de ce que vous désirez puisque tout le bien que vous chercherez se retournera sans cesse contre vous parce que derrière l’habit de ce bien se cachera sans cesse le mal suprême.
C’est seulement en confrontant cette illusion que vous pourrez trouver derrière tous ces faux semblants, l’aide de tout ce qui vous dépasse afin de reconquérir peu à peu le véritable flux de votre vie et ainsi la réelle direction vers votre être infini.
La confrontation ainsi vécue en toute conscience vous donnerala possibilité de désactiver peu à peu tous vos corps illusoires, dont votre corps de croyance, votre corps émotionnel, votre corps de souffrance, jusqu’à les évider complètement et laisser ainsi la place, la voie ouverte pour recevoir les informations, les signes et toutes les synchronicités qui vous guideront sur le chemin de retour vers votre infinité, c’est-à-dire : vous-même totalement, intégralement !
Dans cette ouverture, il n’y a plus rien à faire, mais tout à être !Ouvert, confiant, en paix, car vous savez maintenant que vous êtes sur le bon chemin, dans la bonne compréhension et donc dans la véritable vibration de vivre tout ce qui se passe comme aide. Ici tout vous assistera parce que tout vous parlera de vous, de ce que vous êtes vraiment et dans cette optique de réflexion unitaire, vous apprendrez aux autres ce que vous êtes réellement.
C’est pour ça que la vérité vous libèrera, car elle sera la langue parlée par toute chose que vous rencontrerez sur votre chemin, et quand vous entendrez le mensonge de ceux qui ne se sont pas encore ouvert à tout ce qui les dépasse, vous pourrez parler cette langue véritable qui les aidera à retrouver le sens et la compréhension de tout ce qui les dépasse.
Nombre de chercheurs croient sincèrement qu’ils veulent trouver la vérité et que cette vérité les libérera. Ce qui se passe, c’est que la plupart du temps ils ont déjà décidé du visage que doit avoir cette vérité. Tout d’abord, il y a souvent la conviction que celle-ci est quelque chose d’objectif et qu’elle peut s’obtenir. Ensuite, vient la présomption qu’il existe un chemin conduisant à la vérité, à la liberté, à l’illumination, à la réalisation du Soi, et que ce chemin peut être révélé au chercheur par un maître réalisé. Pour parvenir à « l’obtenir », comme on l’espère, il suffira de suivre ce chemin. Sur le marché spirituel, nous trouvons une profusion de chemins parmi lesquels choisir, et le chercheur fait généralement le tour de l’offre pour en trouver un qui lui convient.
Eckhart Tolle dit ceci d’une telle voie : « Quiconque cherche Dieu par une voie particulière obtiendra la voie et perdra Dieu caché dans la voie. Mais quiconque cherche Dieu sans aucune voie particulière LE trouve tel qu’Il est réellement… et Il est la vie elle-même. »
La plupart de ces voies s’embarrassent de restrictions, de discipline et, d’une manière ou d’une autre, de l’exigence d’être vertueux. La façon dont restrictions et discipline peuvent mener à la liberté n’est pas absolument claire. Mais malgré tout le chercheur croit qu’en suivant avec diligence le chemin choisi, ses efforts lui vaudront d’acquérir du mérite. Ceci devrait le qualifier pour une promotion cosmique ; Dieu (ou quel que soit votre nom préféré pour désigner l’ultime) est censé récompenser ces efforts, soit en se révélant, soit en accordant sa grâce au chercheur sous la forme d’un grandiose et suprême « happening » qui révèle la vérité. Cette révélation est censée être l’illumination ou aboutir à son obtention. L’illumination dans ce scénario est conçue comme un état éminemment désirable. Elle devrait, une fois pour toutes, mettre fin aux problèmes de la vie et transformer la personnalité du chercheur, faisant de lui le siège de pensées pures, de l’action juste, de l’amour rayonnant, et d’un état de félicité éternelle.
Généralement, le chercheur essaie de trouver un maître ou un sage susceptible d’aider à obtenir cette expérience. Cet « être réalisé » doit non seulement être un sage, mais typiquement il est aussi censé être un saint. Les listes des « désidératas » des chercheurs à propos du guru reflètent cette idée et comportent toutes sortes de traits de caractère désirables : aimant, tolérant, patient, ascétique, végétarien, charismatique, authentique, etc.
Le vrai maître, c’est la vie elle-même. L’invitation à voir cela vous est présentée en cet instant même : être guidé par un maître « officiel » n’est pas nécessaire, même si c’est utile à beaucoup. Il n’est pas de règles fixes quant à la manière dont l’éveil devrait se produire. Le problème avec les idées préconçues concernant le très convoité Saint-Graal de la vérité et l’emballage dans lequel il doit être livré, c’est que ces idées empêchent le chercheur de voir que la libération qu’il recherche est toujours pleinement présente et instantanément disponible.
Ramana Maharshi disait : « Ne faites aucun effort pour atteindre ou pour renoncer ; votre effort même est asservissement. »
Au lieu de voir directement ce qui est, le chercheur continue d’attendre l’illumination comme un événement à venir ; n’admettant pas qu’il est déjà – et a toujours été – dans sa « vraie demeure ». Il essaie souvent de s’imaginer comment ce serait s’il parvenait à atteindre la compréhension finale et totale où Dieu et l’univers révèlent leurs secrets. Ce faisant, il néglige le fait que son esprit à la fois apparaît dans cet univers et en fait indissociablement partie, et n’est par conséquent pas qualifié pour l’appréhender dans sa globalité.
Renoncer à ses attentes en faveur d’une impulsion à accepter simplement ce qui est pourrait créer une vacuité susceptible d’être emplie d’alternatives surprenantes. Par exemple, il pourrait être constaté que trouver ne survient pas du fait de chercher, mais suite à l’abandon de la recherche ; qu’il ne s’agit pas de quelque chose à voir, mais du « voir » même. Les croyances les plus chères pourraient se révéler comme obstacles conceptuels, et les pratiques spirituelles comme une façon d’éviter de plonger le regard au cœur du sujet. Ce regard direct met en lumière l’illusion de l’existence d’un chercheur séparé pouvant parvenir à destination – l’illumination – quelque part dans l’avenir.
Par conséquent, recherche et chercheur sont tous deux anéantis dans la réalisation que l’on est déjà « à destination », déjà « chez Soi ». Au chercheur épuisé, je voudrais dire : « Laissez tomber la recherche et laissez tomber vos concepts. Arrêtez de tourner en rond. Asseyez-vous et détendez-vous ». Lâcher vos idées préconçues pourrait soudain détourner votre attention de l’horizon lointain sur lequel elle demeure fixée dans l’attente d’un événement grandiose ou extraordinaire, et révéler la merveille qui existe sous vos yeux, derrière et dans vos propres yeux. Par ce lâcher-prise, vous pourriez vous retrouver ouvert au maîtres les plus inattendus et peut-être même vous retrouver en leur présence.
Mais qu’il soit clair toutefois que Pure Conscience est tout ce qui est et que le concept d’un maître « là-bas » n’existe que du point de vue d’un chercheur imaginaire. Les vrais maîtres, par conséquent, ne se considèrent pas du tout comme des maîtres, mais savent que vous vous considérez comme un disciple. Ils vous diront que vous êtes cela ; et quand vous direz : « Oui, mais » ils répéteront la même vérité ou bien vous diront de vous détendre, ou de balayer le plancher, ou de vous taire ; ou peut-être demeureront-ils eux-mêmes silencieux. Quoi qu’ils disent, fassent ou ne fassent pas, ils ne sont probablement pas tels que vous vous les représentiez.
L’ego fait fonctionner ce qu’il fait fonctionner jusqu’à ce qu’il ne le fasse plus. L’ego envoie des croyances sur le fait d’être en charge et de contrôler certaines choses spécifiques qui ne sont pas réelles. L’ego fournit une perception du temps et remplit le temps avec la perception d’être en charge et de contrôler comme un élément séparé.
Maintenant, regardez ceci : Soyez TOUS en charge. Du point de vue de l’ego, permettre à l’ensemble de nous tous d’être en charge, c’est ne pas avoir de contrôle. Du point de vue de l’Esprit, être sous le contrôle et l’autorité, la domination en union avec l’ensemble de nous tous, est le seul contrôle qui vaille. Il a aussi l’avantage d’être le seul contrôle qui soit réel.
Vous semblez être ici dans ce lieu avec beaucoup de gens qui semblent autres. Si vous les laissez être comme ils sont, vous les laissez être la perfection. Si vous vous laissez être tel que vous êtes, vous vous permettez d’être la perfection. L’ego peut vous parler toute la journée de ce qu’est spécifiquement la perfection, mais cela ne rend jamais réelle la version de l’ego de la perfection.
Chaque fois que vous entendez des pensées que l’ego envoie sur ceux qu’on appelle les autres – pensées anxieuses, pensées analytiques, pensées hostiles – demandez de l’aide pour voir leur perfection actuelle. La perfection actuelle de chacun n’a rien à voir avec les détails que l’ego attribue aux différents personnages. La perfection est tout simplement la vérité du Tout à tout moment. Vous devez regarder au-delà de la personne et de toutes les histoires qui lui sont associées.
Regardez la perception que vous avez de votre capacité à résister. Vous pensez qu’en construisant des clôtures et en érigeant des murs, vous allez garder l’entité que vous appelez vous-même à l’abri des envahisseurs et des intrusions. Nous apportons cette croyance à la lumière afin qu’elle puisse être vue et libérée. Votre sécurité réside dans votre unité immédiate avec tous, sans exception.
Regardez votre perception de ce qui est bien et de ce qui est mal. L’ego vous incite à regarder des corps, puis il vous envoie des pensées analytiques sur ces corps. L’ego vous dit qui fait quoi, puis vous envoie des pensées sur ce qui est bien et ce qui est mal. Pas une seule action ne s’est réellement produite, bien que votre perception de l’action soit utilisée par l’Esprit sur le chemin du retour. Étant donné que l’action n’est pas réelle, vous pouvez tout aussi bien confier votre perception de l’action à l’Esprit qui l’utilisera en votre nom et au nom de tous.
Vous ne savez rien de rien. Toute chose vue comme séparée n’est pas réelle, mais la Réalité est toujours juste ici. Permettez à cette Réalité unifiée et toujours présente d’être votre guide en toutes choses, et c’est ce qui sera le plus évident pour vous à chaque instant. Toute votre misère vient du fait que vous permettez à l’ego de vous guider, de vous dire ce que vous voyez et ce que cela signifie, de vous dire ce que vous voulez et ne voulez pas en tant que personnes séparées. Il y a une autre voix à entendre, et cette voix apporte la paix.
Nous venons en paix, et nous restons en paix. Nous savons que vous êtes chez vous ici, en paix avec nous, et nous sommes ravis de vous le montrer.
Un problème est un sentiment d’être bloqué face à une situation, qui représente un aspect confrontant et inconfortable. La plupart des problèmes que nous nous créons sont les fruits de nos limitations mentales inférieures et de nos émotions, qui ancrent une situation négative avec notre perception mentale.
Pour sortir du problème, il est essentiel de changer son point de vue face à la situation. La solution est l’issue positive de celle-ci, qui se présente seulement lorsque nous changeons d’angle de vue. Ce qui implique de s’élever au niveau émotionnel, de sortir du mental, et de se laisser guider intérieurement vers un nouveau point de vue.
S’élever au niveau émotionnel revient à observer ce que nous ressentons et à observer la réaction de notre corps et de notre environnement extérieur, soit voir la situation dans son ensemble pour comprendre ce qui est en train de se passer.
Par exemple lorsque mon corps m’envoie un signal de douleur, c’est qu’il y quelque chose que je n’ai pas compris dans mon mécanisme intérieur et mon corps me renvoie cette incompréhension sous forme de souffrance. Cela peut être des empreintes de mémoires ou des limites mentales qui me donnent le sentiment d’être limité dans ma progression, ce qui impacte pleinement l’expression de ma joie de vivre.
Cela peut être une situation confrontante face à autrui, ou face à des objets, qui me renvoie mes peurs et autres empreintes mémorielles enfouies en moi, que je n’ai pas encore comprises. La peur et les croyances ou injonctions associées me poussent à réagir et mon environnement relationnel et matériel me les reflète pleinement.
Une fois que nous avons compris ce qui est en train de se passer, les réactions et autres problèmes collatéraux se résorbent, car ce nouveau point de vue permet de voir vers où concentrer son attention, en se laissant guider par ses intuitions et ses idées soudaines. Nous avons ainsi tiré un enseignement de cette situation et nous savons qu’elle a été un élément déclencheur pour mieux comprendre, en nous poussant dans nos retranchements intérieurs.
Si par exemple une personne n’atteint pas son objectif, peut-être est-ce parce que cet objectif n’est pas en adéquation avec ce qu’elle a vraiment besoin de vivre pour se sentir à sa juste place. Peut-être est-ce parce que des barrières mentales et émotionnelles l’empêchent de voir pleinement ce qui la met en joie et ainsi de suivre sa boussole intérieure. Se tromper de chemin va aider la personne à rencontrer ses barrières, une à une, pour les identifier et s’en dépêtrer.
Vivre des relations confrontantes avec autrui ou avec son corps permet d’aller rencontrer, une à une, toutes les traces de mémoires qui engendrent ce sentiment d’inconforts, de manques, de douleurs et des schémas de vie souffrants.
Tout le processus maintient pleinement cette progression évolutive, même dans les oscillations de la vie qui nous plongent vers les aspects les plus souffrants. C’est une progression d’expériences, dont chaque être a besoin pour comprendre ce qui a été vécu et ainsi se sentir libéré, grâce à l’Amour et la force intérieure que nous ont prodigués ces compréhensions.
Lorsque l’expérimentation cesse, c’est que cet aspect a été intégré, ce qui laisse la place à une nouvelle expérimentation, pour comprendre de nouveaux aspects.
C’est pourquoi la vie est une suite d’évènements, plus ou moins confrontants, et plus nous les vivons avec ce lâcher-prise, avec la conscience qui nous permet de nous observer, plus nous percevons la vie comme un cadeau et comme un enseignement.
Lâchons les analyses mentales et laissons-nous aller à l’observation de nous-mêmes ; pour avoir une meilleure perception de la vie en apprenant à se connaître.
Gardons dans notre conscience que tout ce qui se vit est la résultante de ce que nous émettons et que nous recevons. Une fois le déni et la colère passés, la paix s’installe et tout problème semble être une solution.
Beaucoup de personnes que je connais rapportent une étrangeté dans leur expérience de la vie ces jours-ci. Quelque chose de nouveau, mais plutôt subtil, est en train de se produire. Peut-être pouvez-vous vous identifier à certaines de ces expériences :
Nouvel état de conscience : Vous réalisez que vous êtes en quelque sorte dans un nouvel état de conscience, mais vous ne pouvez pas encore le décrire. C’est comme si vous étiez entré dans une nouvelle réalité – une réalité plutôt vide et calme, dans laquelle il ne se passe souvent pas grand-chose.
Malgré tout le chaos qui règne dans le monde, on a l’impression d’en être quelque peu détaché, comme si cela se passait dans une autre réalité parallèle.
Les nouvelles vous ennuient plutôt. En fait, vous n’avez plus grand intérêt pour toutes les nouvelles que vous aviez l’habitude de lire et d’écouter ; rien ne semble jamais vraiment changer le désordre dans lequel se trouve le monde. Il n’y a que des nouvelles continues et répétitives sur la pandémie et les élections américaines – des choses que vous connaissez et comprenez depuis longtemps maintenant. Bien qu’il y ait de petites choses, peut-être positives, qui semblent se produire, vous n’arrivez même plus à vous enthousiasmer pour elles.
Vivre dans l’ici et maintenant : Vous avez l’impression d’exister davantage dans l’ici et maintenant – ce que vous entendez depuis des années est un état élevé de conscience spirituelle, mais cela semble généralement plutôt banal et sans histoire – et parfois même ennuyeux. Vous pouvez même vous demander « Est-ce tout ce qu’il y a ? ».
Des bouleversements et des libérations se produisent encore : Parfois, il y a peut-être de grosses bosses que vous expérimentez encore, parfois assez douloureuses. Vous avez peut-être encore besoin de vous défaire de certaines choses ou relations qui ne vous conviennent plus. Peut-être que d’anciens traumatismes surgissent et que vous devez les revivre et les guérir – ou des problèmes physiques, financiers ou relationnels qui continuent à vous tourmenter. Mais la libération et la guérison semblent être beaucoup plus rapides à ce stade. D’une manière ou d’une autre, ces bosses finissent par s’aplanir, et vous êtes de retour dans cette nouvelle réalité étrangement lisse et sans histoire.
La pratique spirituelle semble dépassée : Même votre pratique spirituelle semble quelque peu désuète – elle ne fonctionne plus comme avant. Les enseignements ne vous excitent plus ou ne vous revigorent plus. Tous vos succès et percées spirituels passés semblent appartenir à une réalité antérieure.
Et pourtant…
Plus clair, plus libre : Et pourtant – peut-être vous rendez-vous compte que vous vous sentez très clair d’une nouvelle manière, et moins accablé ou tiré vers le bas émotionnellement. Vous vous sentez plus équilibré, plus éveillé et capable de vous détendre. D’une certaine manière, vous êtes émotionnellement et mentalement plus libre. Quelque chose de lourd a été enlevé de votre corps.
Plus incarné, plus puissant : Vous vous sentez également mieux dans votre peau et plus enraciné. Cela crée un sentiment de plus grande autonomie, comme si vous étiez davantage aux commandes de votre vie, la guidant de manière plus consciente.
Plus libre d’être vous-même : Vous êtes plus libre d’être qui vous êtes, de dire ce que vous pensez, d’agir sans les contraintes habituelles. Et les choses qui vous dérangeaient auparavant ne le font plus – il faut en quelque sorte trop d’énergie pour s’en préoccuper.
Moins de pensées gênantes et critiques : En fait, vous réalisez qu’il y a généralement un plus grand calme dans votre esprit, comme si la vieille cassette qui tournait constamment, commentant tout ce qui se passe et vous disant ce que vous pensez et ressentez, commençait à disparaître. Même la vieille et ennuyeuse critique intérieure semble être plus silencieuse et avoir moins d’impact.
Un ici et maintenant plus profond : Même si le fait d’opérer constamment à partir de l’ici et maintenant peut sembler banal et même ennuyeux, vous pouvez parfois réaliser que, si vous vous accordez tranquillement à ce qui est actuellement présent, vous pouvez tomber dans un espace encore plus profond d’ici et maintenant.
On a le sentiment d’entrer dans ce qu’on pourrait appeler l’éternel ici et maintenant – un temps hors du temps – où règne un profond silence paisible, une conscience dans laquelle même les choses et les actions les plus banales prennent un sens tout nouveau et engageant. Il peut y avoir une joie tranquille à découvrir cela, voire un sentiment de béatitude.
Expériences puissantes : Et, merveilleusement, vous pouvez occasionnellement avoir des expériences d’amour débordant qui surgissent de nulle part, ou un délicieux sentiment de profonde sérénité qui vous traverse. Peut-être qu’une nouvelle créativité bouillonne à l’intérieur de vous.
Qu’est-ce qui se passe ?
Si vous vous reconnaissez dans tout ceci, vous vous demandez peut-être : Qu’est-ce qui se passe ? Pour ceux d’entre nous qui vivent ces choses, où sommes-nous exactement ? Sommes-nous en 5D ?
Eh bien, il ne semble pas que ce soit ce qu’on pourrait appeler le « 5D ». Et pourtant, il semble bien qu’il s’agisse en quelque sorte d’une entrée dans une toute nouvelle réalité de dimension supérieure. C’est plus clair, plus calme, plus libre, moins contraignant et moins contrôlé.
Nous ne ressentons plus les anciennes contraintes de l’ego qui nous tirent dessus. Ou les profonds chagrins et agonies des émotions qui nous tiraient vers le bas. Nous semblons en fait être en train de laisser tomber toute une fausse identité qui n’a jamais été ce que nous étions réellement.
Peut-être que ce que nous vivons est une émergence hors de la matrice contrôlée de la troisième dimension dans laquelle l’humanité a été piégée pendant plusieurs milliers d’années.
Cela peut être une idée époustouflante à contempler. Le terme « historique » n’est même pas suffisant pour la décrire.
Il se peut que nous ne soyons pas encore totalement libres. Et nous ne sommes pas encore pleinement incarnés dans la Nouvelle Terre – mais nous sommes définitivement en train d’y naître. Nous ouvrons les yeux sur une réalité nouvelle et apparemment vide, une existence calme et tranquille dans laquelle tout attend d’être créé – par nous.
Il ne se passe peut-être pas encore grand-chose dans nos vies, mais c’est peut-être parce que nous devons prendre le temps de nous familiariser avec le fonctionnement de cette nouvelle réalité.
Le temps de l’exploration
Quoi qu’il en soit, ce nouveau monde doit être exploré. Qu’y a-t-il exactement ? Comment la création fonctionne-t-elle dans cette nouvelle réalité ? Quelles nouvelles aventures s’offrent à nous ? Quels sont les nouveaux plaisirs et les nouvelles jouissances ?
Et ce nouveau sentiment d’identité que nous avons maintenant est certainement quelque chose à examiner et à explorer, lui aussi. Quelle est cette nouvelle expérience dans notre esprit ? Dans nos émotions ? Dans notre corps ?
Qu’est-ce qui a changé ? Que devenons-nous ? Que voulons-nous ?
Et comment pouvons-nous rester dans ce monde nouveau, émergent, à plus haute fréquence et continuer à le construire, même si l’ancien monde qui nous entoure continue à s’effondrer et probablement à s’assombrir encore plus pendant un certain temps ?
Ce sont des questions à explorer avec d’autres personnes autour de nous qui commencent également à habiter ce nouveau monde.
Le moment est peut-être venu de faire une sorte de célébration, voire de faire la fête !
En libérant notre attachement aux énergies que nous ne voulons pas expérimenter, nous pouvons cesser de leur donner une réalité. Pour qu’elles soient réelles pour nous, nous devons les reconnaître et croire qu’elles sont réelles. Si nous ne leur accordons pas notre attention et notre croyance, elles disparaissent de notre expérience. Libérer notre croyance en leur réalité nécessite une profonde introspection à la recherche de la source de notre conscience de soi infinie. C’est l’essence de notre conscience et c’est ce que nous sommes dans notre Soi immortel.
Les croyances en nos limites personnelles sont autoconstruites par la formation parentale et le conditionnement social, et nous pouvons les déconstruire en ayant l’intention positive d’exprimer notre véritable Soi. La conscience de l’ego commence à disparaître à l’arrière-plan. À sa place apparaît notre savoir intuitif. À mesure que nos sentiments et notre savoir intérieurs deviennent une présence constante dans notre conscience, nous pouvons libérer nos peurs et nos sentiments d’insécurité et de stress. Ces sentiments sont des compagnons de la conscience de l’ego et dépendent, pour leur réalité, de notre conscience limitée.
Si nous cherchons dans notre propre conscience, nous nous sentons ancrés à notre présence physique. Nous pouvons ressentir de nombreux types de sentiments lorsque notre conscience enveloppe toutes les parties de notre corps, mais notre conscience ne se limite pas au monde empirique. Nous disposons également d’un sentiment et d’un savoir intérieurs, notre intuition, auxquels nous pouvons devenir très sensibles.
Lorsque nous apprenons à être intuitifs, nous commençons à transformer notre vie et à nous aligner sur notre plus grande identité. Une fois que nous avons appris à dépendre de notre intuition, nous pouvons faire face à nos défis en ayant confiance en notre connexion avec le savoir infini. À tout moment, nous avons le choix d’ouvrir notre conscience à l’émerveillement et à la majesté de ce que nous sommes vraiment en tant que fractales dans la conscience du Créateur des univers. Nous participons à la conscience du Créateur en tant qu’extensions de l’infini et créateurs d’expériences qui expriment les qualités de notre état d’être, qui est le résultat des modèles énergétiques de nos pensées et de nos émotions.
La véritable fonction de notre libre arbitre est de jouer intentionnellement avec la polarité et les modèles vibratoires du champ quantique unifié de toutes les potentialités. Par notre perspective et notre intention, nous changeons les qualités des modèles d’ondes électromagnétiques qui nous entourent. Nous sommes conçus pour exprimer l’intention du Créateur à travers nos propres processus mentaux et émotionnels internes. En retenant intentionnellement l’amour inconditionnel qui circule au cœur de notre être, nous pouvons exprimer l’amélioration de toute la vie.
Kenneth Schmitt
English version : https://www.consciousexpansion.org/
Peu à peu nous donnons de plus en plus d’importance à tout ce qui nous plombe, à tout ce qui nous pousse et nous étrique et nous nous focalisons toujours plus sur nos problèmes comme sur les problèmes du monde. Cela fini par prendre toujours plus de place et aussi de plus en plus de notre temps pour seulement tout ce qui nous est problématique, moribond, superficiel, nocif même. Nous délaissons ainsi sans nous en rendre compte de plus en plus de ces moments essentiels à notre être qui seraient de lui donner de l’espace pour s’aérer, pour respirer, pour se poser, se reposer et rêver, oui rêver sa vie et non pas toujours la subir.
Quand il y a plus de place pour la vie en nous, c’est que nous avons fini par donner toute notre place à autre chose. Cet autre chose n’est pas importante en soi, mais la compréhension de ce don que nous faisons tous inconsciemment tout le temps à des conséquences néfastes, nuisibles sur le bon fonctionnement de notre vie. La vie en nous comme elle n’a plus d’espace, elle ne peut plus nous guider, nous aider, nous apprendre à voir les choses telles qu’elles sont et ainsi c’est la porte ouverte à tous les débordements.
Quand tout nous déborde, c’est quand nous n’avons plus accès à l’espace naturel et réel de notre vie, car nous avons fini par avoir un trop plein qui déborde de toute part, nous élançant sans cesse vers d’illusoires continents, vers de faux voyages ou pire vers de fausses quêtes qui nous leurrent toujours plus à chercher tout ce qui n’existera jamais.
Tant que ce trop-plein grandira en nous, nous ne pourrons pas nous ouvrir à la vie, car elle n’a plus de place pour éclore en nous. Déposons ce trop-plein en nous même, donnons-le à la vie même pour qu’elle nous montre pourquoi nous nous sommes laissés remplir jusqu’à exploser. Le monde explose de toute part, car le trop plein de tout ne peut plus durer, trop de tout, trop d’informations, trop d’illusions, trop de folies, trop de tellement de tout que nous ne voyons plus que ce trop plein nous explose sans cesse à la figure.
C’est naturel, c’est normal, ce trop de tout en nous, nous arrête sur place, nous plombe toujours plus profondément dans toutes nos basses fréquences, nous faisant ressentir trop d’émotions négatives, trop de mal-être afin que cette souffrance extrême, nous réveille, nous éveille, nous donne l’élan nécessaire pour déposer ce trop-plein en nous. Nous n’avons pas besoin de ce plein, bien au contraire, nous avons besoin de vide, de place, d’espace, de silence pour enfin pouvoir recevoir le chant de la vie.
Dans chaque instant de notre vie, nous avons la possibilité de suivre la trame du vivant, mais pour cela il faut qu’il y ait en nous un espace vide pour pouvoir le recevoir. Comprenez ici, tout le message de votre monde ne cherche qu’à vous remplir sans cesse de toutes ses informations afin que vous ne puissiez jamais vous ouvrir au chant de la vie, car il n’y a pas de place pour elle, jamais.
Ce monde est mort, car il a éradiqué toute vie en lui et tout ce qu’il met en œuvre à pour but de faire la même chose en vous, soit vous déposséder de toute vie en vous, car sans elle, vous êtes manipulable, modifiable, utilisable, vous devenez un rouage, car vous n’avez plus l’accès à votre intelligence divine, le feu créateur qui vous place obligatoirement sur un plan où plus rien ne peut vous atteindre puisque vous êtes toute chose.
Seule la vie en vous peut vous réapprendre à vous ouvrir à ce savoir suprême, mais pour cela vous devez faire le ménage de tout ce que le système a engendré en vous. Tant que vous serez plein, vous serez trop lourd pour vous ouvrir à l’essentiel de votre vie. Le système vous remplit à ras bord, car comme ça vous ne pouvez pas voir autre chose que le superficiel, l’inutile, le futile, le sordide même.
Vous avez tout a apprendre, car tout ce que vous savez est ce trop-plein même qui vous bloque le passage à l’information de la vie. Cette information est là en vous toujours, mais pour pouvoir y accéder vous n’avez pas d’autre choix que de faire de la place, car sans ça, elle restera coincée derrière toute l’étendue infinie d’informations, d’histoires, d’images que le monde vous jette à la figure et que vous prenez comme si c’était l’unique et seule réalité qui existe.
Vous êtes remplis d’informations mortes, d’histoires fausses, d’images inversées seulement pour vous remplir de codes insensés en vue de vous déprogrammer sans cesse des gènes de vie infinie qui germent sans cesse en vous. Tout ce ramassis de fausseté n’a pas d’autre utilité que de vous désharmoniser de la vie, de vous désancrer de votre vibration originelle afin d’expérimenter le non-sens, l’insensé, la folie même de se croire sans vie.
Peu importe là où vous vous trouvez, la vie est toujours présente et n’attend que vous pour que vous puissiez à nouveau échanger avec elle pour retrouver l’harmonie de votre être et surtout l’ancrage à qui vous êtes vraiment afin de pouvoir l’exprimer en ce monde d’ahuris. Il n’y a qu’un pas à faire, un premier pas pour créer ce chemin de retour vers soi et vous seul pouvez le faire et personne ne peut vous en empêcher si ce n’est vous-même qui l’acceptiez ou qui le croyiez encore et encore…
Savoir rester modeste en toutes circonstances est aux yeux de la création, une des vertus les plus appréciées qui soit, car n’oubliez pas, que même le plus petit d’entre vous, si vous avez bien pris toute la mesure que votre Conscience divine vous donne, est une image vibratoire de votre propre personne. Et à travers ce dernier, c’est tout simplement vous la création qui énergétiquement parlant expérimentez, et expérimentez encore.
Il n’y a aucune personne dans la création qui se situe au-dessus ou qui aurait plus d’importance qu’une autre, et qui de ce fait mériterait une attention toute particulière, ou plus respectueuse de votre part. Car dans cette dimension de matière, la perfection n’existe pas, il n’y a que des expériences, et chacun d’entre nous sans exception porte des comportements, qui un jour leur ont fait tutoyer de très près leur essence Divine, de la même façon que vous portez tous la responsabilité de certains événements qui dans votre vie, ne vous ont pas rendu particulièrement fier de vous-même, et vous ont éloigné de la perfection Divine qui se cache en vous.
Plus nous montons sur l’échelle de notre propre reconnaissance en tant qu’être Divin, et plus nous ressentons et comprenons ces choses-là. Donc faisons preuve d’humilité, en acceptant et comprenant le rôle primordial que tient même le plus (misérable) d’entre nous, et qui d’ailleurs par sa seule présence, prouve bien qu’il est énergétiquement parlant lui aussi indispensable aux yeux de la création, puisque c’est elle-même qui d’une simple pensée vibratoire a désiré en faire l’expérience et le concrétiser.
Il fait lui aussi l’expérience de la tridimensionnalité, et tout comme vous il est plongé dans ce monde où tout paraît pourtant si réel, mais qui vu d’un niveau supérieur, n’est qu’un monde d’illusion, et n’a pas plus de consistance que les personnages et les paysages qui peuplent vos rêves.
Nous avançons sur cette planète dans notre apprentissage de séparation et de matérialité tous ensemble comme un seul homme. Sachons alors en mettant notre ego identitaire de côté, arrêter de porter un jugement plutôt négatif sur certains de ceux qui nous entourent, à cause des caractéristiques plus ou moins handicapantes qui occupent leur chemin de vie, car tout comme nous ils expérimentent. Ils ne sont peut-être pas aux premières places du peloton, et alors ! Quelles capacités supérieures pensons-nous posséder, qui nous permet d’en juger. Gardons plutôt bien intacte en nous, cette aptitude à savoir rester modeste, et à nous émouvoir pour autrui quel qu’il soit, et spécialement pour les plus petits d’entre nous, car ils sont, eux aussi, une facette de nous-mêmes.
En restant toujours ouverts et accessibles pour les autres, apprenons à voir et respecter dans chacun d’entre eux, et plus spécialement dans les plus fragiles, le Divin omniprésent. Car derrière chaque vie et toutes les apparences quelles qu’elles soient, c’est moi et toujours moi qui expérimente.
Et cela même si son «mon» aspect physique ou psychique aurait tendance à paraître dévalorisant à des yeux extérieurs. Il «je» (à un certain stade, c’est difficile pour nous de choisir les pronoms personnels identifiant les personnes) fait partie intégrante de la création, c’est-à-dire de nous même, et nous allons encore le répéter : C’est la Conscience de notre soi supérieur qui s’exprime et expérimente à travers ce dernier tout comme elle le fait vis-à-vis de chacun d’entre nous tous sans exception sur terre, et bien au-delà !
Et si des conditions difficiles ou handicapantes accompagnent cette personne , elle les a choisies en toute connaissance de cause, et cela est d’autant plus respectable, que dans cette expérience d’elle-même, elle ne s’est pas engagé dans une voie des plus faciles, et nous lui devons donc tout le respect d’avoir accepté de porter sur ses épaules, un choix particulièrement lourd et difficile à assumer sereinement au quotidien. Et donc si certains ont volontairement décidé de faire l’expérience de ces pathologies physiques, ou mentales handicapantes, ils l’ont fait pour le bénéfice de l’ensemble de la création. Alors tout en les respectant et même les remerciant d’avoir fait ce choix, sachez rester modeste, car ne pensez surtout pas que votre éveil spirituel qui serait plus avancé, votre statut social enviable, votre couleur de peau blanche, votre sexe de préférence masculin, votre aspect physique avantageux ou votre santé mentale fonctionnelle vous donne des privilèges et du pouvoir sur les autres. Ce serait même le contraire, ils vous donnent plutôt des obligations, car en regardant au-delà des apparences, vous verrez que le mendiant à qui vous faites l’aumône dans la rue n’est certainement pas inférieur à vous même, et que même dans certains domaines, il pourrait vous donner des leçons.
Croyez bien qu’il n’y a aucune sorte de hasard, et la fonction première de ces personnes que la création a mise sur votre chemin de vie est de vous apprendre la miséricorde et la modestie. La hiérarchie n’existe pas dans la création et pour paraphraser Jésus « Ce que vous faites au plus petit d’entre vous, c’est à moi (à vous, à nous) que vous le faites ». Car au plus profond de vous, vous êtes Un, et vous n’êtes certainement pas une personne distincte, comme votre petit ego de séparation s’évertue depuis votre naissance à vous le faire croire.
Identifiez-vous alors et sans scrupule à l’ensemble de la création, car vous l’êtes. Agrandissez votre champ de conscience, du plus petit des organismes jusqu’au plus grand, c’est vous, encore vous et toujours vous, il n’y a pas de limites si vous ne décidez pas vous-même d’en mettre.
D’ailleurs la matière elle-même dans toutes ses formes et apparences notables, vous et moi y compris, n’est-elle pas comme toujours une vue de l’esprit de troisième dimension, et qu’au-delà du temps et de l’espace, n’est-elle pas considérée que comme un rêve qui a pris forme, et s’est énergisé afin d’en faire l’expérience ! Et que derrière il y a vous, l’Un, et qu’aucune expérience de vie n’est donc plus importante qu’une autre.
Et en conclusion, pour mieux le retenir, en le répétant encore une fois dans une tournure de phrase différente : Nous sommes une seule pensée énergétique quantique, qui vibre elle-même la propre matière de laquelle elle se constitue au fur et à mesure, et dans laquelle elle baigne. Et donc avec l’usage de vos deux jambes valides ou pas, avec votre capacité mentale fonctionnelle ou pas, nous sommes tous au bon endroit et la bonne place, car nous avons tous exactement choisi l’expérience de vie que nous vivons, pour le profit du grand réalisateur Divin que nous sommes. Car en toute modestie, nous sommes en simultanés l’expérience de la création Divine et le Créateur lui-même. Et comme dans un film, si les figurants ou les seconds rôles sont absents ou font grève, la vedette principale du scénario, celui qui tient le premier rôle ne pourra jamais jouer son propre personnage, car elle a besoin de chacun des autres, et à leur échelle aussi modeste soit elle, absolument tous les participants, équipe technique comprise sont indispensables à la réalisation du dit film.
Nous sommes tous égaux puisqu’au-delà de la séparation, et des apparences que la matérialité nous donne, si nous regardons avec notre âme, nous nous apercevons bien qu’il y a un Dieu unique qui est derrière chacun, et que nous le sommes. Et que donc nous avons tous besoin les uns des autres, qui ne sont rien d’autre qu’une variable de notre unicité.