Les égrégores sont les champs collectifs créés par les humains (et les autres formes de vie aussi). Le champ de la maladie, de l’échec, du « à quoi bon », du « qui es-tu pour oser être toi-même ? », de la condescendance (les autres sont tous des cons) mais aussi de la réussite, de la santé parfaite, de l’abondance, de l’excellence…

Dans les enseignements liés à l’alchimie, ces champs étaient présentés comme redoutables, car une fois créés et alimentés fortement en énergie par ses sujets (à travers leurs émotions et leurs sensations), ils deviennent à un moment donné autonomes. C’est le cas des égrégores religieux, qui comportent des milliards de sujets, alimentés depuis des milliers d’années (voir plus). Donc ces champs énergétiques peuvent commencer à agir comme une intelligence artificielle, avoir leurs propres décisions, volonté, prendre le dessus et manipuler leurs sujets s’il le faut.

Pourquoi feraient-ils une chose pareille, direz-vous ? Pourquoi nous manipuler, ne s’agit-il pas tout de suite d’une paranoïa, encore la peur, le danger des choses qui ne se voient même pas ? Attention, là, je me moque d’un égrégore qui vous dit que si vous ne touchez pas à une chose, c’est qu’elle n’est pas réelle (donc pas d’incidence sur vous). Vraiment ?…

Alors, je vous dirai oui et non. Je vous explique comment ça marche, mais je le fais pour que vous vous en sortiez et non pas pour vous tétaniser et alourdir encore l’égrégore de la peur. Bien évidemment, vous prenez que ce qui est intéressant pour vous, ce que vous devriez vous dire d’ailleurs pour toute chose qui se dit dans cet Univers afin de préserver votre liberté de choix.

Les égrégores n’aiment pas « mourir ». Ils s’éteignent d’eux-mêmes s’ils n’ont plus d’énergie. Certains deviennent préoccupés par ce sujet, leur vie, et donc ils vous poussent à les alimenter en énergie, comme des batteries. Même quand vous mangez, vous alimentez un égrégore. Quand vous participez à une cérémonie religieuse. Quand vous courez tous les jours dans le parc. Quand vous vous disputez avec votre copin(e). Ce sont ces rituels (comportements récurrents) qui alimentent les égrégores. Ce sont les croyances figées (qui se disent en boucle) qui créent les émotions. Je suis bon à rien, je suis un idiot, je n’arriverai jamais, et après boum : la détresse, la colère, la tristesse.

Vous avez tellement été habitués à alimenter ces égrégores que vous vous dites que c’est vous, cela ne peut être que vous, quand vous répétez en boucle des idées pareilles, et pour votre ego ce n’est pas très flatteur de se dévoiler, manipulé bêtement par des champs en plus. Comment se battre contre des champs d’énergie, vous me direz ? Pff !

Et pourtant… est-ce vraiment vous, celui qui n’arrivera jamais ? Ou une histoire qui se raconte depuis quelque temps ? Voir longtemps. Mais d’où vient-elle ? Si vous explorez un peu, vous trouverez le parent, l’enseignant, ou vous qui vous êtes dit cela à un âge plus jeune. Vous découvrirez que vous avez validé, voire décidé par vous-même de vous brider ainsi. Certes, vous étiez plus jeune, moins expérimenté. N’empêche que vous pouvez même vous rappeler la scène, l’événement précis, les circonstances exactes quand cela s’est passé.

Et alors ? Eh bien alors, vous savez que vous avez décidé d’une croyance, et vous pouvez décider de son contraire, maintenant. Que votre essence est libre et que c’est trop bridant pour que ce soit satisfaisant comme expérimentation, de ne JAMAIS, JAMAIS y arriver. Et vous commencez à comprendre que vous pouvez vous détacher de ce champ – JE N’ARRIVERAI JAMAIS — que vous avez alimenté pendant des années.

Et là, vous allez constater qu’il y a une résistance qui vous empêche de partir librement. Comme si quelqu’un s’opposait, voyez-vous, à vous voir déguerpir.

Si vous avez alimenté depuis longtemps des champs déviés, comme la maltraitance, l’humiliation, la souffrance, la maladie, ces champs peuvent vous manipuler pour y rester quand vous voulez en sortir. Ils vont utiliser leurs « sujets » qui sont à côté de vous, même s’ils ne vous connaissent pas. Oui, des inconnus vont s’acharner pour vous prouver que ce n’est pas la peine de changer. « Mais ils sont fous ?, ils ne me connaissent pas ! », vous direz ? Essayez ! Essayez de dire que vous en avez marre d’être malade, ou d’aller à l’église, ou de prendre des médicaments, et que vous voulez être sain et équilibré.

Quelqu’un vous dira que c’est comme cela la vie, si vous êtes malade, vous resterez malade, si vous êtes sain, le ver ronge la pomme et mangera la pomme, vous deviendrez malade plus tôt ou plus tard, c’est juste une question de temps.

Si vous voulez réussir, quelqu’un viendra vous dire que c’est dangereux, que vous serez vu, que vos amis vous jalouseront et que vous perdrez leur amour. Expérimentez en conscience, et vous commencerez à saisir les champs. Vous pouvez même vous amuser, en sachant ce que je vous ai dit.

Si vous renoncez à la nouvelle voie de libération, les acharnés qui étaient à côté de vous arrêteront tout de suite leur dissuasion. Vous êtes retourné dans la cage, c’est réglé. Ils ne le font pas consciemment, comprenez-moi bien.

C’est vous-mêmes qui répéterez la croyance qui définit l’égrégore, genre « de toute façon, c’est toujours comme ça, ça a toujours été comme ça et c’est fort probable que cela reste comme ça ». Vous voilà, vous vous êtes donné à vous-même le verdict, il ne reste qu’à rentrer dans la cage, piétiner sur toujours la même plate-forme, celle que vous connaissez déjà depuis si longtemps.

Quand vous en prenez conscience et que vous les ressentez, les égrégores n’ont plus tellement de chance de vous manipuler, si vous savez comment vous y prendre, pour vous en libérer…

Maria http://hypnose.eveil.free.fr/