Par Foelia
Un jour où je me plaignais de la lourdeur ambiante (oui, ça m’arrive !) Elior m’avait fait une réponse qui me porte encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous la partage ici :
Mon amie, tu vis sur un monde où le lourd est le naturel. Le lourd « arrive » sans que tu ne doives l’appeler ou faire quoi que ce soit. Le léger, sur ton monde, sera toujours une décision. Tu es là aussi pour réapprendre à prendre cette décision. Tu peux la prendre à tout instant, en choisissant de te baigner dans le beau, la lumière et la joie. Ils ne se manifestent que rarement parce qu’ils ne sont pas naturels.
Dois-je donc toujours fournir un effort pour y accéder ?
Oui, si je réponds sur le plan où tu me poses la question. Mais n’est-ce pas étonnant de considérer comme un effort pénible la route immédiate vers la joie ?
Si, c’est vraiment étonnant ! Comment cela se fait-il ?
Nager contre un courant demande d’utiliser tes propres forces. Suivre le courant ne nécessite aucune force. Le fleuve de la peur et de l’oubli traverse la vie humaine de part en part et remonter son cours dépendra toujours de la force et de la détermination individuelles. Serait-ce un scoop pour toi de découvrir que ton monde n’encourage pas particulièrement la joie ?
Ce n’est pas un scoop en effet.
Il y a une multitude d’excellentes raisons à cette mécanique. L’essentiel est d’en profiter au maximum. En termes d’apprentissage, c’est particulièrement puissant. C’est un excellent entrainement spirituel de nager contre le courant. Tu ne dois rien y voir d’autre qu’un jeu de forces, hors de toute moralité. Seul le jeu de ta conscience qui renforce la matière en l’imbibant de vie est à explorer… de toutes tes forces. Cesse de juger, cesse de luter. On peut nager à contre courant le coeur léger, comme un sportif s’entrainant, comme un musicien répétant ses gammes. Haïr le fleuve ou le maudire est une extension non nécessaire, une habitude créée par les formes de vies involutives pour vous maintenir dans un état larvaire, pris dans un filet. Vous n’avez plus besoin de ça.
Alors oui, la joie, ou simplement aimer, est un effort dans un monde comme le tien. Un effort noble, un effort sacré, et tu es une âme royale qui a souhaité s’entrainer au sein d’un stage intensif. Détester ou remercier pour ce choix, c’est ton choix de tous les instants.
Merci, Elior ! Du coup, je vais créer moi-même le Beau, le Lumineux, le Joyeux.
Source : foelia.net
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