Par Régis Raphaël Violette
Le garçon du chef d’un village en Australie, voyait souvent son père aller demander conseil au grand Sage quand le besoin s’en ressentait.
Alors le jeune garçon dit à son père, qu’il est bon d’avoir ce grand Sage au village, avec des bons conseils, ce qui permet au villageois de bien vivre et traverser le temps.
Le jeune garçon, très observateur de ce qui fait office de réalité, avait cette soif de connaissance, à vouloir comprendre la raison d’être de tout ce qui est.
En posant des questions aux villageois, tous avaient une raison différente de la raison d’être, chacun percevaient la vie telle qu’ils la voyaient à travers cette forme humaine, tous n’ont pas le même regard et les mêmes besoins et intérêts.
Tout en poursuivant sa quête, à savoir la raison d’être de tout ce qui est, le garçon alla de ce pas chez le grand Sage du village, il aura sûrement la réponse à sa question.
Imaginez un instant comment ce jeune garçon se sent à l’instant présent, il marche d’un bon pas, il exprime la joie de vivre, tout excité de demander au grand Sage la question du pourquoi, la raison d’être de tout ce qui est.
Arrivé au seuil de la porte du grand Sage, avant même de pouvoir cogner à la porte, celle-ci s’ouvre et le grand Sage dit au garçon entre je t’attendais et le temps est venu de révéler cette vérité absolue et répondre à ta question.
Tout étonné d’entendre ce que le grand Sage a dit, le garçon ne pouvait pas avoir meilleur accueil.
Viens mon garçon, ce que je vais te révéler va changer ta vie, ainsi la façon de percevoir ce qui fait office de réalité. Assieds-toi confortablement à cette table, avant que tu arrives, j’avais déjà prévu un repas et à boire, pour la simple raison que l’on va passer un bon moment ensemble.
Alors le garçon s’assied à la table ainsi que le grand Sage, il fait bon dans la demeure, tout imprègne une telle paix, tout baigne dans le silence.
Le garçon bien assis à la table, le grand Sage lui a servi à boire, il y a un pain coupé en petites tranches. Ne sois pas gêné, tu te sers si le besoin s’en fait sentir.
Avant de commencer, il y a un outil qui va servir à rendre cette vérité absolue plus facile à comprendre. Il y a un miroir sur la table. Le garçon se demande, est-ce que c’est ce miroir qui sert d’outil ?
Parfois, il est plus facile d’utiliser un outil pour faciliter la compréhension et ce qui nous concerne, c’est ce miroir.
Le grand Sage demande au garçon que vois-tu à travers ce miroir ? Le jeune garçon dit, en cet instant le miroir reflète le plafond c’est un outil qui sert à refléter ce qui fait office de réalité, selon la position du miroir.
Cela permet de se voir, le miroir reflète ce qui est devant et selon la position. Alors le grand Sage demande au garçon, commences-tu à comprendre que tout est un reflet et que l’on est le miroir ? Tout au long de cette vie éphémère, ce qui fait office de réalité n’est qu’un reflet de cette forme humaine.
Telle un miroir, la forme humaine ne fait que refléter ce qui fait office de réalité, ce qui a été, ce qui est et ce qui est à venir. C’est-à-dire tout au long de cette vie éphémère, tout ce qui fait office de réalité n’est qu’un reflet de cette vie.
Tout être humain a sa propre histoire, a sa propre réalité qui lui est propre, tout au long de cette vie, ce qui est reflété, c’est ce qui fait office de réalité pour la durée de cette vie éphémère.
Le hasard n’existe pas, tout a sa raison d’être, chacun est le pourquoi de sa raison d’être. C’est-à-dire tout ce que l’on vit de la naissance à la mort, tout ce qui fait office de réalité, tout est approprié. Ainsi en est-il pour chacun, quelle que soit la vie, la réalité, la dimension ou autre.
Le jeune garçon qui n’est pas bête, dit au grand Sage, si la forme humaine est comme un miroir, tout ce qui compose une vie éphémère, tout n’est qu’un reflet de ce qui a été, de ce qui est et de ce qui est à venir, tant et aussi longtemps que cette vie perdure dans le temps.
Alors qui sommes-nous si on n’est pas cette forme humaine ? Tel un miroir, cela est un outil pour accomplir ce qui doit être dans l’instant présent.
Le grand Sage répondit au garçon, je vois que tu es très observateur, tu as compris que l’on n’est pas que cette forme humaine, et ce qui fait office de réalité a sa raison d’être, qui ne fait que refléter ce qui doit être.
La question à se poser, qu’est-ce qui doit être ? Si ce qui fait office de réalité n’est qu’un reflet du temps, de ce qui a été, de ce qui est et de ce qui est à venir, pourquoi en est-il ainsi ?
Si on n’est pas cette forme humaine, qui sert d’outil pour percevoir ce qui fait office de réalité, en fait, on est ce qui n’a pas besoin d’être pour être. C’est-à-dire qui n’a pas besoin d’être dans le temps pour être. Le temps n’est qu’un reflet de cette forme humaine, de ce qui permet à la vie d’être.
Quelle que soit la vie dans le temps, celle-ci est éphémère, quelle que soit la vie, la réalité, la dimension ou autre, tout est illusoire. En fait on fait l’expérience de ce qui fait office de réalité et de ce qui doit être avant même d’être manifesté sur le grand écran de l’éternel présent.
Pourquoi l’homme n’est pas en paix ? C’est qu’il expérimente ce qui fait office de réalité et de ce qui doit être pour le vivre, pour le comprendre. S’il n’arrive pas à le comprendre, il fait face à son propre enfermement, ne sachant pas qu’il est la cause de ce qui doit être.
Le jeune garçon répond voilà la raison d’être de tout ce qui a été, ce qui est et ce qui est à venir, pour la simple raison que l’homme ignore que tout est son propre reflet, et cela, avant même d’être manifesté sur le grand écran de l’instant présent.
L’homme ne se rend pas compte que ce qui fait office de réalité n’est que son propre reflet, comme il en est pour tout ce qui est. Et tant qu’il ne le réalise pas, il est victime de son propre regard intérieur et extérieur de tout ce qui est.
Alors que l’on est cette Présence Éternelle, qui à travers cette forme humaine, quelle que soit la vie, la réalité, la dimension ou autre, se trouve être à l’origine de tout ce qui est éphémère.
Ainsi le jeune garçon a appris la vérité absolue, il a compris la raison d’être de tout ce qui est et que maintenant, il n’est plus cet observateur qui perçoit à travers cette forme humaine.
C’est qu’en cet instant d’éternité, en cet instant présent, il est cette Présence Éternelle qui n’a pas besoin d’être pour être la lumière éternelle et qui à travers cette forme humaine traverse le temps dans le silence du cœur de l’amour absolu.
Le garçon ne perçoit plus ce qui fait office de réalité comme quelque chose de fataliste, mais en comprenant le pourquoi et le comment, la raison d’être de tout ce qui est. Cela change la vie, tout est lumière, tout est accompagné, accepté, accueilli, respecté et aimé d’un même amour absolu. C’est ce qui doit être pour révéler ce que l’on est de toute éternité.
Et c’est ainsi que le grand Sage révéla cette vérité absolue à ce jeune garçon, qui, avant même d’être manifesté sur le grand écran de l’instant présent, avait cette raison d’être dans ce qui n’est qu’un rêve éphémère.
Voilà une petite histoire afin de mieux comprendre ce qui fait office de réalité et ce qui doit être.
Régis Raphaël Violette
Source : justeetre.blogspot.com
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