Aujourd’hui lever comme d’habitude : 5 h 30, avec un petit « je ne sais quoi… à l’estomac, à moins que ce ne soit au cœur ? », à la fois contente de rentrer et tristouille de partir !
Tristouille de lâcher ce groupe aimant qui soutient, qui aide, qui stimule, qui soigne, qui allège les moments difficiles et cette vie absolument fantastique, hors de la ligne du temps que nous avons mené avec Jésabelle et son monde, dans son monde, du 10 au 22 août 2016 !
6 h 00 : un dernier petit plouf dans le golfe pour les plus courageux, un dernier cercle avant un petit déjeuner succinct et… c’est l’heure de défaire les lits, de faire les bagages et de regrouper le tout à l’entrée du motel ! Nous devons être à l’aéroport de Sept-Îles pour 15 h, il faut 1 h 30 pour s’y rendre, nous prendrons donc un gros brunch à partir de 11 h 00 !
Vient le moment des adieux… Nous commençons par Annie, notre cuisinière top chef, qui rentre à Québec dans l’après-midi et nous prenons la route. C’est sous une pluie battante, un ciel gris et bas et une très profonde intériorité que nous déroulons le chemin jusqu’à l’aéroport.
Un dernier travail, une dernière activation et pffftttt… Jésabelle et mon petit moussaillon s’évanouissent, disparaissent, avant même que nous ayons eu le temps d’ouvrir les yeux. Les adieux sont toujours difficiles, mais pour certains plus que pour d’autres ! Alors bye-bye, Mesdames, au plaisir de vous revoir… tantôt !
Et comme nous l’a souvent dit Jésabelle : « C’est maintenant que la mission des piliers de lumière commence… », maintenant que nous retournons à la 3D.
Nous reprenons tous ensemble notre petit avion à hélices de Canada Express (le Bombardier) pour 2 h de vol en direction de Montréal Trudeau.
Une fois arrivés, là, commence la séparation du groupe : nous laissons notre enfant diamant entre les mains de sa sœur et deux participantes qui vont faire un jour de tourisme.
Chacun consulte son billet de retour pour l’enregistrement des bagages et nous constatons que nous quittons le Canada, deux par deux, à des horaires et avec des compagnies différentes… Le hasard fait bien les choses, n’est-ce pas ! ^^
Le 777 d’Air France est bondé, je perds ma compagne de voyage… L’arrivée à Paris est tout aussi agitée, il y a une queue monstre à la police des frontières, je ne la retrouve pas non plus… pas de câlin ni d’au-revoir à mon petit ange… je suis triste !
Il s’en est fallu de peu que je loupe ma correspondance pour Montpellier, heureusement qu’une file s’est subitement ouverte pour les vols en correspondance rapprochés ! ^^
Voilà, une tranche de vie se termine, un chapitre qui se clôt… un peu à contrecœur mais quand même contente, car après tout ne dit-on pas que : « Une porte se ferme et une autre s’ouvre ! ».
Gratitude à tous !
Fin de l’expédition.